La CENI propose un seuil d’éligibilité de 3% au niveau national dans le cadre des prochaines élections législatives.
<em>« Aucun mode de scrutin n’est parfait dans l’absolu, mises à part la conjoncture et les obligations d’une société à époque précise. Ainsi, est-il préférable de préciser les objectifs politiques à atteindre et choisir le mode de scrutin qui convient le mieux à une situation donnée. Aucun mode de scrutin ne peut convenir à toutes les sociétés, ni de manière permanente. Chaque pays conçoit son modèle en fonction de ses réalités, de sa culture et de ses besoins. L’enjeu est la réduction du budget électoral. C’est cela notre besoin actuellement,»</em> a dit Corneille Nangaa.
Il propose qu’aux législatives nationales, un seuil d’éligibilité de 3% au niveau national soit instauré au niveau national. Cela répond au standard international, même l’Angola vient de l’instaurer, a-t-il ajouté.
<em>« L’objectif du seuil au niveau national est d’encourager les partis à tendance nationale répandus sur l’étendue du territoire national, ayant un discours unificateur national et non clanique, »</em> a affirmé Nangaa.
<em> « Les systèmes électoraux ont une influence primordiale sur les résultats des élections. La lucidité du législateur a bien plus de poids que le choix des élections. Toutes les expériences prouvent que l’identité des vainqueurs change d’un système à l’autre sans que le choix ou le vote des électeurs ne soient altérés,»</em> a-t-il ajouté.