RDC: Tshibala annonce la suppression de certaines taxes et réduit les services douaniers

Bruno Tshibala a pris une série de mesures qualifiées de conservatoires  dans le cadre de la lutte contre la corruption ainsi que la fraude fiscale et douanière. Ces mesures ont été rendues publiques ce jeudi 31 août 2017 par son conseiller technique spécial en charge de la lutte contre la fraude et la corruption au cours de la l’atelier sur l’amélioration du climat des affaires qui se tient à Kinshasa.

D’après Gustave Booloko, ces mesures sont de “stricte” application et prennent immédiatement effets. Il a soutenu que la corruption met l'État dans une condition de non-État.

«<i>Il existe plusieurs structures qui se consacrent à la lutte contre la corruption. Mais qu’est ce qui se passe ? Pourquoi la corruption continue à gangrener notre pays ? Pourquoi les congolais ne peuvent pas changer pour dire non à la corruption et à la concussion </i>? », s’est interrogé Gustave Booloko devant Bruno Tshibala qui a tenu à être présent pour la troisième fois et de manière brève à ces assises.

Parmi les taxes et redevances supprimées, il y a la taxe de 3000 Fc perçue sur les produits pétroliers aux postes frontaliers, la suppression de 10 USD perçus par la Direction générale de migration (DGM) au titre de jeton à toute personne étrangère qui entre dans le pays, la suppression de la taxe de 100 USD perçue par la DGM sur tous véhicules neufs,  la suppression de la taxe de 6000 Fc perçue par la compagnie des voies maritimes pour les produits pétroliers. Le conseiller du Premier ministre évoque également de la  suppression de toutes les barrières de perception des taxes sur les voies lacustres et terrestres, principalement sur la route Muanda- Kinshasa où l’on enregistre plus d’une trentaine de barrières érigées par la police de circulation routière et autres structures provinciales.

<i>“Le Premier ministre tient au maintien strict de quatre services aux frontières (DGDA, DGM, OCC et le service d’Hygiène),”</i> a affirmé Gustave Booloko. Il y a aussi l’observance “stricte” des heures d’ouverture et de fermeture des postes frontaliers lacustres et terrestres soit de 8 à 18 heures, ainsi que la révision à la baisse des taxes imposées aux petits commerçant qui importe des produits pétroliers.

<b>Willy Akonda Lomanga / desk Eco </b>