<span style="font-weight: 400;"><i>“ Nous, citoyens congolais, représentants des organisations de la société civile, des mouvements citoyens et personnalités indépendantes épris de la paix, réunis du 15 au 17 août à Paris et faisant suite à la déclaration du 23 juin 2017 de nos évêques, qui nous interpelle au sursaut patriotique."</i></span>
<span style="font-weight: 400;">D’entrée de jeu, les membres de la société civile reviennent sur le contexte qui détaille leur motivation. Ils ont tous l’air satisfaits, motivés. Ils signent à tour de rôle le manifeste où, ils sont tous d’accord sur un premier point : Joseph Kabila dont le mandat constitutionnel a expiré le 19 décembre 2016, exerce le pouvoir en violation manifeste de la Constitution.</span>
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<li><b>La société civile exige le départ de Joseph Kabila</b></li>
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<li>“ Nous appelons le peuple congolais à user de son devoir sacré de faire échec, avec des moyens pacifiques et non-violents, à la tentative du Président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du 31 décembre 2017 en application de l’article 64 de la constitution”. Dans le même ordre d’idées, ils poursuivent : “ nous exigeons le départ de Monsieur Joseph Kabila Kabange et une transition citoyenne dont les animateurs seront désignés à la suite d’une concertation nationale ayant mission principale d’organiser des élections crédibles, transparentes, ouvertes et libres et qui n’en seront pas candidats”.</li>
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<li><b>Elle exige la libération immédiate des prisonniers</b></li>
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<span style="font-weight: 400;">Plusieurs personnalités politiques sont toujours détenus en prison. Au termes de l’accord de la Saint - Sylvestre, il était justement convenu que les prisonniers politiques retrouvent leur liberté. Si Ne Muanda Nsemi s’est carrément évadé de la prison centrale de Makala, certains y demeurent. “ exigeons la libération immédiate et sans condition des prisonniers politiques et d’opinion ainsi que la réouverture des médias fermés”.</span>
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<li><b>Elle interpelle les forces de l’ordre</b></li>
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<li><i><span style="font-weight: 400;">“ </span></i><span style="font-weight: 400;">nous interpellons nos compatriote de la police, de l’armée et des services de sécurité à respecter leurs missions républicaines de protection des citoyens et de la nation au lieu de servir d’instrument de répression</span><span style="font-weight: 400;">”, peut-on lire dans le document. </span></li>
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<span style="font-weight: 400;">Lors des manifestations, plusieurs civils sont blessés, certains trouvent la mort. Il y a souvent une confusion autour des chiffres sur les victimes. Récemment, pour le cas partisans de Bundu Dia Kongo, une secte politico-religieuse, L’ONG Human Rights Watch avait indiqué qu’au moins 23 personnes ont été tuées à Kinshasa, y compris 11 membres de BDK et 10 passants apparemment abattus par les forces de sécurité, ainsi que deux policiers tués par des manifestants. Le bilan de la Police nationale congolaise (PNC), signalait 19 tués, 7 blessés et 31 interpellés. De son côté, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) dénombre 21 personnes tuées, à Kinshasa.</span>
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<li><b>Elle appelle la communauté internationale à les accompagner</b></li>
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<span style="font-weight: 400;">Après l’appel à tous congolais d’adhérer massivement au Manifeste signés par les participants pour la grande campagne d’actions pacifiques et non violentes devant mener au retour de l’ordre démocratique constitutionnel, la communication du manifeste du Citoyen congolais conclu </span><i><span style="font-weight: 400;">: </span></i><span style="font-weight: 400;">“ nous appelons la communauté internationale à accompagner le peuple congolais dans sa quête légitime de la liberté et de la démocratie”.</span>
<strong>Ange Kasongo Adihe</strong>