L’Union européenne est toujours dans l’attente de la réponse des autorités congolaises quant à l’évacuation de l’opposant Eugène Diomi Ndongola pour des soins de santé à l’étranger. Cela fait suite à la lettre de la délégation de l’Union européenne en RDC réclamant la libération de cet opposant incarcéré, dont la santé se dégrade, d’après les résultats médicaux.
«<em>Je souhaite en mon nom et au nom du chargé d’affaires de l’ambassade d’Italie en République démocratique du Congo, vous faire part de nos préoccupations relatives à la santé de l’ancien député, Monsieur Eugène Diomi Ndongala, citoyen congolais marié à une citoyenne italienne. Comme vous le savez, celui-ci est actuellement hospitalisé au Centre Hospitalier Alliance/Ndolo. Son état de santé demeurant grave, il demande une évacuation en urgence à l’étranger. C’est la raison pour laquelle, dans le respect de la loi congolaise, nous faisons appel à votre sens de l’humanité et votre engagement pour les droits de l’homme, pour lui accorder la possibilité de recevoir un traitement médical adéquat</em> », disait la lettre conjointe envoyée le 22 mars dernier au gouvernement congolais par la délégation de l’Union européenne et l’ambassade italienne en RDC.
Cinq mois après l’envoi de cette correspondance, le gouvernement congolais n’a encore pas réagi. Et l’Union européenne s’inquiète de la situation sanitaire du président de la Démocratie Chrétienne (DC) qui, d’après elle, s’aggrave jour après jour.
Arrêté le 8 avril 2013, l’opposant Eugène Diomi Ndongala est incarcéré à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. La justice congolaise l’a condamné à 10 ans de prison pour viol sur mineurs. Sa famille biologique et politique continuent à dénoncer “<em>un complot visant à l'écarter de la scène politique</em>”.
<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>