Dans une lettre depuis sa cellule de la prison de Ndolo, à Kinshasa, où il est en détention depuis le 13 octobre 2013, Gustave Bagayamukwe, candidat retenu définitivement par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) comme candidat à l'élection de gouverneur au Sud-Kivu, demande au vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur et de la Sécurité, Ramazani Shadary, de l'autoriser "<em>si pas la libération</em>" car étant dans la liste des amnistiés de 2014, mais le "<em>déplacement vers le Sud-Kivu</em>".
Le candidat veut se déplacer "<em>même sous escorte s'il le faut</em>" afin d'aller "<em>battre campagne comme tous les autres candidats</em>" et participer à l'élection du successeur de Marcellin Cishambo, à Bukavu.
Arrêté depuis octobre 2013 pour malheureusement des faits insurrectionnels, Bagayamukwe se dit être le "<em>candidat de la population</em>" assoiffée du changement dont il "<em>incarne</em>", rassure-t-il.
Il est bénéficiaire de la loi d'amnistie promulguée par le chef de l’État en 2014 mais l'homme n'a jamais quitté sa cellule de la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa.
Son nom est réapparu aussi sur la liste des personnalités "<em>emblématiques</em>" qui devraient bénéficier d'une libération dans le cadre de l'accord du 31 décembre.
<strong>Stanys Bujakera</strong>