Au cours de la conférence hebdomadaire des Nations Unies, ce mercredi 16 août 2017, à Kinshasa, la Monusco souligne que la violence ne résout pas la crise politique qui sévit en République Démocratique du Congo.
«<i>Nous avons appris qu’il y a une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux annonçant une autre attaque le 21 août, il est vrai que le peuple est libre de manifester mais la violence ne résout rien</i> (…) »
La Monusco rappelle, par ailleurs, que le maintien de l’ordre doit se faire de façon proportionnée et ne doit pas faire usage d’armes qui provoquent des pertes en vie humaine.
La secte Bundu Dia Kongo aurait annoncé une deuxième attaque pour le lundi 21 août prochain. Dans la première annonce, Ne Muanda Nsemi avait promis de récupérer tous ses biens confisqués par l’État congolais. Cette attaque avait fait 19 morts, 7 autres personnes blessées et 37 assaillants capturés.
La Police nationale congolaise avait accusé le mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo (BDK) d’avoir tenté d’opérer un coup d’État, lors de la manifestation réprimée le lundi 7 août dernier. Selon elle, les adeptes de Bundu Dia Kongo avaient pour mission d’attaquer simultanément le quartier Binza/Pigeon, dans la commune de Ngaliema, l’aéroport international de N’djili et la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) où ils prévoyaient de faire une déclaration.
<strong>Christine Tshibuyi</strong>