Arrangement particulier : "Les questions non-résolues ont trouvé un consensus lors des consultations" - (Mende)

Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, confirme ce jeudi 27 avril 2017 que c’est le chef de l'Etat qui a confié mandat aux présidents des deux chambres du parlement pour finaliser la signature de l’Arrangement particulier.

Lambert Mende explique à ACTUALITE. CD qu'il n'y a plus une question non-résolue, car les consultations entre les parties prenantes et Joseph Kabila, au Palais de la Nation, ont permis de tout aplanir.

<strong>Qu’est-ce qui a fait que la signature de l’Arrangement particulier s’accélère ?</strong>

C’est une initiative du président de la République. Vous savez qu’il a lui-même pris les choses en main après le demi-succès de la Cenco. Le président a consulté toutes les composantes qui avaient souhaité pouvoir participer à  la consultation qu’il avait convoquée. Il a pris un certain nombre de conclusions qu’il a intégrées dans l’Arrangement particulier et on va formaliser tout ça pour que les choses puissent être complètes.

<strong>Qu’en est-il des questions non-résolues ?</strong>

Je ne connais pas des questions non-résolues. Nous avons tous trouvé un consensus à travers les consultations que le chef de l’Etat a convoqué.

<strong>A propos du CNSA, il n’y a toujours pas de remplaçant d’Etienne Tshiskedi ?</strong>

Il n’y a pas de nom à mettre dans l’Arrangement particulier. Mais le principe de la mise en œuvre, c’est de ça qu’il s’agit. Après, on va pouvoir exécuter l’Arrangement particulier. Ce n’est pas un acte de nomination qu’on va signer aujourd’hui, ce sont les principes de mise en œuvre.

<strong>Quel sera le rôle de la Cenco aux nouvelles institutions ?</strong>

La CENCO n’a pas de rôle. C’était juste événementiel que le président leur ait confié un rôle ponctuel. Et quand ils ont terminé, ils ont eu l’honnêteté de pouvoir aller déposer le rapport chez celui qui a le rôle institutionnel dans le pays conformément à la Constitution, donc le président de la République.

<strong>Que pensez-vous de certains observateurs qui parlent d’un passage en force de la MP ?</strong>

On a violé quelle disposition de la Constitution pour parler d’un passage en force ? La CENCO n’existe pas en tant qu’institution publique dans ce pays. Si le président ne leur avait pas donné une mission, on ne parlerait pas de la Cenco comme acteur institutionnel. Il ne faut pas inventer la roue.

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<strong>Interview réalisée par Stanys Bujakera</strong>