« Il n’y a pas d’inconvénient que le parlement finalise l’arrangement particulier » - (Mbikayi)

L'opposition signataire de l'accord du 18 octobre soutient la signature de l'arrangement particulier annoncée ce jeudi 27 avril par les deux présidents du parlement. Pour Steve Mbikayi, ceci va permettre à accélérer le processus de mise en œuvre de l'accord du 31 décembre.

<strong>Est-ce logique que les présidents de deux chambres du parlement convoquent la cérémonie pour la signature de l’arrangement particulier ?</strong>

<em>Oui, je trouve ça logique dans la mesure où la Cenco avait déjà jeté l’éponge. La Cenco s’est trouvée devant une difficulté à surmonter et elle a remis le rapport au chef de l’Etat qui devrait débloquer la situation. Alors c’est au chef de l’Etat de décider sur la procédure qu’on pouvait utiliser pour arriver à la signature de l’arrangement particulier. Alors, que cela soit confié aux présidents de deux chambres du parlement, je n’y vois pas d’inconvénient.</em>

<strong>Ne s’agit-il pas là d’un passage en force ?</strong>

<em>Non, parce que pour mettre en application l’Accord, il faut qu’il y ait la signature de l’arrangement particulier qui est une partie intégrante de cet accord. Si on ne le fait pas, c’est-à-dire que l’Accord est incomplet. Et j’espère que toutes les composantes seront là pour signer.</em>

<strong>Et si les autres composantes boycottent cette signature ?</strong>

<em>Vous savez, même l’Accord du 31 décembre on ne l’a pas tous signé le même jour. Alors si la majorité va signer, on va aussi attendre jusqu’à ce que les autres vont tous signer.</em>

Interview réalisée par <strong>Stanys Bujakera</strong>