Le gouvernement des Etats-Unis a déclaré le 20 décembre 2016 qu’il <em>« est extrêmement déçu de l’incapacité de Joseph Kabila d’organiser des élections conformément à la constitution et de sa réticence continue de déclarer publiquement qu’il ne briguera pas un autre mandat ou qu’il ne cherchera pas à modifier la constitution. »</em>
Dans une déclaration publiée par l’ambassade des USA à Kinshasa, le gouvernement américain se dit déçu.
<em>« Nous sommes aussi déçus de la répugnance du Président Kabila à prendre des mesures additionnelles pour réduire les tensions politiques. Le bruit de battement de casseroles, de sifflets et de klaxon entendus à travers Kinshasa dès l’expiration du mandat du Président Kabila à minuit, le 19 décembre, a symbolisé l’engagement du peuple congolais envers la démocratie et les principes démocratiques. Il est regrettable que les forces de sécurité congolaises aient réagi à cette expression de sentiment démocratique par l’usage de gaz lacrymogène, des arrestations et des tirs de sommation. Nous demeurons disposés à imposer des sanctions additionnelles à l’encontre de ceux qui commettent des violences ou qui entravent le fonctionnement des institutions démocratiques »</em>
Les USA disent soutenir un accord politique inclusif qu’ils considèrent comme le seul moyen d’éviter des violences et de l’instabilité supplémentaires.
<em>« Nous appelons instamment le gouvernement et l’opposition à coopérer pleinement, en toute bonne foi, avec la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) lors de la reprise des pourparlers demain, le 21 décembre. Le Président Kabila doit être disposé à mettre un terme aux poursuites judiciaires motivées par des raisons politiques et à atteindre un compromis sur les termes lui interdisant de se représenter ou de modifier la constitution pendant la période de transition. C’est un moment important pour la République démocratique du Congo et son peuple. Le moment est venu pour le Président Kabila d’affirmer son engagement à conduire la RDC à sa première passation de pouvoir démocratique. »</em>