Alors que le Rassemblement avait consacré le 19 décembre comme la date du carton rouge, les autorités congolaises affirmaient pour leur part que cette journée serait une journée comme toutes les autres. Un dispositif militaire et policier a été déployé. Au final, 9 personnes ont été tuées, selon le bilan du gouvernement congolais et plus 30, d'après Human Rights Watch. L'ONU a dénoncé un usage excessif de la violence. L'Union européenne ainsi que plusieurs capitales européennes ont dénoncé ce qu'elles qualifient de "répression" dans le but de maintenir Joseph Kabila au pouvoir au-delà de son mandat.