Une silhouette, un faisceau de lumière, puis un oiseau. Sur une courte vidéo partagée sur les réseaux sociaux, Fally Ipupa apparaît avant qu’un aigle ne vienne se poser sur son bras. L’image résume l’annonce : le chanteur congolais se produira au Stade de France, le 2 mai 2026, pour marquer vingt ans de carrière.
Dans un communiqué, l’enceinte de Saint-Denis parle d’un « concert historique » d’un « showman rare, maître incontesté de la scène » qui a su « marier les rythmes africains aux sonorités urbaines ». Les mots sont emphatiques, calibrés pour l’événement : 80 698 places, une date symbolique, une carrière qui s’étend de Kinshasa aux scènes du monde entier.
Fally Ipupa, né en 1977 à Kinshasa, a grandi dans le brouhaha des bars et des boîtes de nuit de la capitale congolaise. Chorale paroissiale, tambours, premiers pas dans le chant : la trajectoire était tracée. Vingt ans plus tard, il revendique une place d’icône mondiale. Dans un message adressé à ses fans – ses « Warriors » – il confie : « Je réalise un rêve : mon premier concert au Stade de France. Cette date est la nôtre. C’est l’histoire de toute une génération, de toute une culture, de tout un peuple. »
Le symbole est lourd : Fally Ipupa sera le deuxième artiste congolais à investir ce stade, après Gims en 2019 et ses 72 000 spectateurs. Mais il y a une différence : Fally se présente en héritier direct de la rumba et du ndombolo, porteur d’une culture qui déborde les frontières. Billboard France vient d’ailleurs de le classer premier parmi les artistes congolais les plus streamés en 2025.
La billetterie ouvrira le 8 octobre prochain à 10 heures. Les places devraient partir vite. Le Stade de France promet « un rendez-vous monumental, promis à l’éternité ».