En visite en République Démocratique du Congo pour une mission humanitaire, les directrices exécutives de l'Oxfam au Québec et en Amérique, conduites par le directeur pays de l'ONG en RDC, ont lancé un appel à l'inclusion des femmes aux différents processus de paix en cours.
Devant la presse, mardi 15 juillet à Kinshasa, Béatrice Vaugrante, directrice exécutive de l'Oxfam au Québec, au Canada, a signifié l'importance des femmes dans les initiatives ouvertes, estimant que leur participation est une garantie à une paix durable.
« Nous avons pris connaissance de différentes initiatives de paix, Washington, Doha, union africaine, dialogue national avec les églises aussi, et on peut voir comment ils s'imbriquent les uns et les autres. Évidemment, notre appel, c'est la participation des femmes. Il faut que le plus tôt possible les femmes participent aux processus, parce que plus elles participent aux processus tôt, plus la paix est durable dans le pays », a-t-il déclaré.
Pour elle, la solution au chaos sécuritaire n'est pas simplement l'aide humanitaire que les organisations internationales peuvent apporter, mais la considération des démarches entamées, à même de garantir une vie paisible et permettre aux populations de zones en guerre de vaquer librement à leurs occupations.
L'Oxfam, qui débourse plus d'un milliard de dollars pour l'aide humanitaire en RDC, a dû réduire son assistance cette année, à cause de la coupure de l'aide américaine avec la suppression de son agence, l'USAID. D'après le directeur pays de l'ONG en RDC, Maneji Mangundu, plus de 6 millions de personnes seront privées de son assistance cette année, avant de révéler que plus de 80% de celles qui étaient sous cure du VIH/SIDA sont mortes à cause de la carence des médicaments (antirétroviraux).
Samyr LUKOMBO