Cinq cas d’infection au virus M-pox ont été confirmés à la prison centrale de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï. L’annonce a été faite par la ministre provinciale de la Santé, Odette Nkama Mekanda, lors d’une descente sur les lieux.
Selon les autorités sanitaires, ces cas ont été détectés à la suite d’une alerte épidémiologique parmi les détenus. En réponse, la ministre a apporté une première assistance médicale composée de médicaments destinés à la prise en charge immédiate des cas confirmés.
« Le gouverneur nous a instruits de venir évaluer la situation et apporter les premières mesures d’urgence pour limiter la propagation du virus dans cet environnement fermé », a déclaré la ministre Nkama.
Au-delà des médicaments, une dotation supplémentaire a été annoncée. Elle inclut notamment des mousses pour lits, afin d’améliorer les conditions d’hébergement des malades, ainsi que d'autres produits pharmaceutiques nécessaires au traitement.
La promiscuité et le manque d’hygiène dans les établissements pénitentiaires restent des facteurs aggravants, rendant ces lieux particulièrement vulnérables aux flambées épidémiques. Les autorités locales ont donc insisté sur l’urgence de renforcer la surveillance sanitaire et d’améliorer les conditions carcérales.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la stratégie provinciale de riposte rapide, initiée pour contenir les infections et éviter la contamination de masse dans des milieux à risque.
Michel Cyala