La CEEAC apporte son soutien au double mandat de la RDC à l’ONU pour faire avancer l’agenda africain

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L’élection de la République démocratique du Congo  comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2026-2027, ainsi que sa désignation à la vice-présidence de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui s’ouvrira le 9 septembre 2025, ont été saluées lors de la 26ᵉ session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), tenue le samedi 7 juin 2025 à Sipopo, en République de Guinée équatoriale, sous la présidence de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

La CEEAC a exprimé son appui et son accompagnement à la RDC pour porter et promouvoir l’agenda du continent au sein des instances onusiennes.

« La Conférence a félicité la République démocratique du Congo pour sa brillante élection en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période de janvier 2026 à décembre 2027, ainsi que pour son élection à la vice-présidence de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU. Elle lui a assuré de son soutien indéfectible tout au long de son double mandat à l’ONU, qu’elle souhaite fructueux et propice à l’avancement de l’agenda continental africain, en général, et de l’Afrique centrale, en particulier », indique le communiqué final.

Dans son discours prononcé le 31 mai 2025, lors de la clôture de la campagne électorale de la RDC pour cette candidature, le président Félix-Antoine Tshisekedi a justifié l’engagement de son pays par sa « forte » expérience dans les domaines de la paix, de la résilience post-conflit, de la transition écologique, du développement durable et de la gouvernance multilatérale.

Théâtre de conflits internes prolongés, la RDC estime mesurer pleinement l’importance d’une représentation plus équitable au sein du Conseil de sécurité. Le chef de l’État congolais a affirmé sa volonté de plaider pour une réforme du système onusien, afin de le rendre plus inclusif, notamment dans le traitement des questions africaines.

Selon les informations publiées par les Nations unies, la RDC figurera parmi les cinq nouveaux membres non permanents qui remplaceront, à compter du 1ᵉʳ janvier 2026, l’Algérie, le Guyana, la République de Corée, la Sierra Leone et la Slovénie. Elle rejoindra les cinq autres membres non permanents déjà élus pour l’année 2026 : le Danemark, la Grèce, le Pakistan, le Panama et la Somalie. Avec les cinq membres permanents — la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie —, ils composeront un Conseil de sécurité de 15 États membres.

Bien que dépourvus du droit de veto, réservé aux membres permanents, les États non permanents disposent d’un rôle diplomatique significatif. Ils participent aux comités de sanctions, coprésident des dossiers sensibles et servent de relais à diverses coalitions transrégionales.

La RDC, État d’Afrique centrale, a déjà occupé à deux reprises un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU : entre 1982-1983, puis entre 1990-1991. Selon les autorités congolaises, cette expérience constitue un atout que Kinshasa entend mettre à profit durant son mandat à venir.