Le deuxième sommet extraordinaire de la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEAC) sur la situation au Tchad a eu lieu ce mardi 25 à Kinshasa (RDC). Au moins 50 personnes, selon le gouvernement, ont été tuées la semaine dernière lors des manifestations populaires réprimées par les forces de sécurité dans deux villes du pays pour protester contre la durée de mandat de la transition qui est fixée à deux ans après une première partie de 18 mois depuis la mort d’Idriss Deby.
Le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi également président en exercice de la CEAC a été désigné facilitateur au processus de transition politique conduite par des militaires au Tchad.
“L’enjeu est de taille et les défis à relever majeurs car il s’agit en présent de remettre la transition sur de bon rail avec le peuple Tchadien en tenant compte à la fois de ses aspirations, des valeurs et idéaux de l’Union Afrique et de la CEAC ainsi que des principes fondamentaux qui guident leurs actions en pareille circonstance", a dit Félix Tshisekedi dans son discours d’ouverture du sommet.
Le Tchad a clôturé il y a peu, un “dialogue inclusif” à l'issue duquel le président de la transition Mahamat Deby à la tête du conseil militaire a été autorisé de briguer lors de la prochaine présidentielle. Mais la principale rébellion du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT) et d’autres partis d’opposition n’ont pas participé à ce dialogue.
Quatre chefs d’Etat à savoir, Félix Tshisekedi, Mahamat Deby, Sassou Nguesso et Faustin-Archange Touadera ont été présents au sommet.