Au cours d'une audience mardi 19 avril 2022 au Palais du Peuple, le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso et l'Ambassadeur de France en RDC, M. Bruno Aubert, ont échangé sur le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo avec un accent particulier sur la réforme de la loi électorale.
Au cours de cette rencontre, il a réaffirmé la position de son pays de voir un processus inclusif, participatif qui prend en compte les revendications de toutes les composantes des acteurs en place.
"Nous avons marqué notre attachement partagé au processus qui soit un processus politique pleinement inclusif, participatif qui puisse inclure de manière transparente les propositions de tous les acteurs politiques et sociaux du pays car nous comprenons qu'il y a une attente très forte de toutes les populations pour que le moment venu les élections soient légitimes pour tout le monde pour tous les élus et j'ai compris que ce à quoi travaille l'Assemblée nationale et son président, j'ai été reçu dans cet esprit, c'était très positive, très intéressant" a fait savoir le représentant de Emmanuel Macron à l'issue de son entretien avec Christophe Mboso.
Et de poursuivre :
"Nous nous restons attachés en gros aux principes qui font qu'une démocratie est pleinement en construction et acceptée par tous ses concitoyens c'est-à-dire comme je le dis le processus, le caractère inclusif, participatif, transparent du processus en cours sur les questions plus précises relatives à la loi électorale ça il convient aux députés, aux parlementaires, la représentation nationale de statuer mais tout ça c'est fait dans le cadre parlementaire et nous espérons que tous les députés soient parties prenantes à cet exercice".
Débuté le jeudi 14 avril 2022, le débat sur la réforme de la loi électorale est au point mort à l'heure actuelle. Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale, avait justifié cette pause dans l'objectif de permettre d'abord le retour des députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), qui ont boycotté la plénière consacrée à l'examen de la loi électorale. Ces élus proches de Joseph Kabila dénoncent le manque de consensus sur la question de la loi électorale avant d’en débattre en plénière. Cette trêve permettra aussi aux groupes parlementaires de se concerter afin de lever des options sur différentes propositions.
Clément MUAMBA