RDC : la population invitée à devenir actionnaire dans un projet agricole avec une contribution d’au moins 1 USD

L'équipe du projet Débout Congolais.
L'équipe du projet Débout Congolais.

La population congolaise et d’autres nations du monde sont appelées à devenir actionnaires dans le projet de construction d’une société agro-industrielle congolaise (Débout Congolais) dans le but « de produire ce que consomment les congolais » et gagner de l’argent dans son propre compte. Il s’agit de contribuer au moins 1 USD afin d'atteindre le montant de 2,1 millions USD recherché pour le démarrage du projet phare, la production et la commercialisation du maïs.

« La société investira dans des projets à rentabilité élevée ainsi que la commercialisation de ses produits, qui seront réalisées de façon industrielle, optimale et dans les règles de l’art. Le projet phare de Débout Congolais est la culture de maïs sur un terrain sécurisé et accessible de 3000 hectares, situé à 70 Km de Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï ainsi que la commercialisation des ses récoltes. La première production de 1000 hectares exige un capital-budget de 2 100 000 USD qui sera levé par financement participatif, et dont le coût de l’action est actuellement à 1 USD soit 2 000 Francs Congolais », explique Philippe Mibenge, initiateur du projet, au cours d’une conférence ce mardi 21 décembre.

A en croire ce dernier, cet ambitieux projet veut faire bénéficier à tous ses actionnaires, non seulement de dividendes, mais aussi de tout autre avantage résultant de ses activités.

« Le retour sur investissement sur 12 mois planifié est de plus de 50 % pouvant aller jusqu' à plus de 108%. Il nous sera agréable d'annoncer aux Actionnaires, des dividendes plus importantes que celles que déclarées. La possibilité pour les actionnaires d'obtenir le financement de leurs propres projets à rentabilité similaire, sur base du surplus des fonds récoltés par rapport au montant requis pour notre projet phare, ou sur base des gains et de l'épargne sur les dépenses d'investissement lors de la 2ème campagne de culture de 1.500.000 USD dans le cas du projet phare. L’emploi créé pour les actionnaires et leurs proches, possédant les compétences requises : Tout poste sera offert en premier aux actionnaires ou aux personnes recommandées par eux. L'appartenance à un réseau d'actionnaires et à la fois, de consommateurs : Acheter et consommer les produits et services en réseau sans besoin de dépenser d'énormes budgets marketing et commercial », a ajouté Philippe Mibenga.

La campagne de souscription ira jusqu’au 22 janvier prochain. Les différents projets s’exécuteront dans les provinces du Kwilu, du Kasaï Oriental, du Kongo Central et de Kinshasa. Les plantations de légumes, des céréales et tubercules sont les cultures de grande consommation choisies pour notamment leur courte durée.

Tout est parti du contraste qu’offre la RDC, un pays possédant 80 millions d’hectares de terres arables mais qui importe 80% de ses produits alimentaires, même de base.

« Le pays connaît une pénurie des aliments vendus à des prix très élevés et a besoin de nourrir une population grandissante de 100 millions d'habitants dont 15 millions dans la ville capitale de Kinshasa. Plusieurs études ont déjà démontré que l'industrie agro-alimentaire est très rentable avec plus de 50 % de retour sur investissement lorsque les projets sont réalisés dans les normes avec les moyens qu'il faut », a dit M. Mibenge.

Il a également soutenu que l’idée est de montrer la voie pour les investissements des étrangers dans un pays où l’on met toujours en avant plan les guerres à l’international.

Fonseca MANSIANGA