Addis-Abeba/Covid-19 : 18 Congolais ont été déclarés négatifs parmi les 70 après de nouveaux tests et peuvent poursuivre leurs voyages (Lutundula)

Christophe Lutundula, VPM des affaires étrangères
Christophe Lutundula, VPM des affaires étrangères

Le Vice-premier Ministre, Ministre des Affaires Christophe, Lutundula est arrivé ce jeudi 16 septembre 2021 à Addis-Abeba (Ethiopie) pour suivre de près la situation des Congolais bloqués à l'aéroport, après avoir été testés positifs au Covid-19 dès leur entrée sur le sol Éthiopien.

Sur place, rapporte le Minaffet, Christophe Lutundula a eu accès aux premières informations. Après des tests de contre vérifications, 18 congolais ont été déclarés négatifs parmi les 70.

"À la demande des autorités Émiraties, Ethiopian Airlines a installé ici à l'aéroport des unités de contrôle, de contre vérification, de contre-test de Covid-19. Et il s'avère que parmi les passagers qui ont été testés positifs, il y a environ 70 congolais qui sont concernés. Je dois dire que c'est une mesure de portée générale, qui concerne tous les passagers à destination des Émirats Arabes Unis. Le chef de l’État a été informé de la situation, le Premier ministre aussi. C'est pour cela d'ailleurs que je me trouve ici. Nous avons instruit l'ambassade à Addis-Abeba, qui s'est impliquée dans le dossier et qui a obtenu plus précisément que le Centre médical de l'Union africaine fasse aussi la contre-vérification de tests qui ont été effectués à l'aéroport. Déjà à ce stade, 18 compatriotes ont été déclarés négatifs parmi les 70 de cet après-midi. Pour ces 18 là, ils sont libres de continuer le voyage ou de rentrer à Kinshasa. Voilà la vérité en ce qui concerne la situation que j'ai trouvé ici en Éthiopie", a expliqué devant sa presse Christophe Lutundula.

D'autres congolais seront en quarantaine et passeront des tests jusqu'à ce que tous les cas soient réglés.

"Il est de règle que lorsqu'on est testé positif quelque part, à l'aéroport ou chez soi, on reste en quarantaine. Ils doivent rester en quarantaine. Les tests d'évaluation se feront au fur et à mesure qu'ils prennent les médicaments. Généralement, c'est dans 7 jours qu'on fait le test. Si ça se termine, chacun aura la liberté de continuer à Dubaï ou de rentrer au pays. Nous avons donné des instructions à notre représentation diplomatique", a-t-il ajouté.

Le Chef de la diplomatie congolaise a déploré le traitement réservé aux Congolais concernés par cette situation. À ce sujet, des instructions ont été données à la représentation congolaise à Addis Abeba pour suivre la situation de près.

"En ce qui concerne la prise en charge, elle n'est pas meilleure. Ce n’est pas vraiment ce que nous pouvions attendre. Ça n'a pas été facile au début. Nos compatriotes ont manqué le minimum qu'il faut à quelqu'un. Ils ont été acheminés vers un centre de quarantaine. On leur avait donné des soins médicaux. Ils continuent à prendre les médicaments (...) On continue à suivre la situation de nos compatriotes au jour le jour. Grâce à l'intervention de notre personnel diplomatique, les conditions se sont quelque peu allégées. Ils accèdent à eux facilement et je pense qu'on s'organise pour voir comment leur pourvoir en biens essentiels", a-t-il indiqué.

Le gouvernement Congolais envisage de dépêcher sur place une mission de l'INRB afin de vérifier la contradiction qu'il y a entre les résultats venus de Kinshasa et ceux rendus à Addis-Abeba. Ce, dans le souci de préserver l'image de l'INRB.

Depuis quelques mois, la pandémie covid19 a surgi avec un nouveau variant Omicron. La RDC et principalement la ville de Kinshasa connaît une hausse des cas de contamination. Face à cette situation, plusieurs pays au niveau de l'Europe et Africain ont renforcé des mesures sanitaires avant d'entrer dans leurs pays. 

Clément Muamba