Kinshasa : la VSV demande une enquête et des sanctions contre les auteurs de l’attaque du siège de SYNECAT

Photo ACTUALITE.CD

La Voix des Sans Voix (VSV) s’est dit « vivement préoccupée » des actes de vandalisme perpétrés  lundi 1er novembre 2021 au siège du Syndicat national des enseignants catholiques (SYNECAT) à Kinshasa. L’organisation de défense des droits de l’Homme affirme que « l’agression » est l’œuvre d’un groupe des jeunes gens du mouvement « Forces du Progrès » se réclamant de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Selon la VSV, au moins trois personnes ont été légèrement blessées dont la responsable d’un syndicat. Des chaises ont été détruites ainsi que des baffles ont été emportés au cours de cet acte dans la commune de Kalamu.

« En effet, ces jeunes ont débarqué sur les lieux au moment où plusieurs enseignants, membres de la Synergie des Syndicats des Enseignants de la RDC tenaient une Assemblée Générale Extraordinaire pour évaluer le malaise qui prévaut dans le secteur de l’EPST consécutivement à la grève décrétée depuis le 25 septembre 2021 », explique la VSV dans un communiqué.

A cet effet, la VSV demande au gouvernement de « diligenter une enquête indépendante pour identifier les auteurs afin d’établir les responsabilités et de sanctionner les auteurs conformément à la loi ».

La rentrée de classe programmée le 4 octobre n’a pas été effective. Les enseignants des écoles publiques exigent l’amélioration de leurs conditions salariale et de travail. Le gouvernement et le ban syndical en négociation à Kisantu (Kongo Central) avaient décidé de la reprise lundi dernier des cours mais ce mot d’ordre n’a pas été suivi.

Fonseca MANSIANGA