"Ce que le gouvernement américain vise aujourd’hui, en marge de la COP26 à Glasgow en novembre prochain, c'est de faire une annonce officielle selon laquelle le gouvernement américain s’engage à travailler avec ces pays qui abritent ces importantes forêts", a indiqué à la presse dans la capitale congolaise Jonathan Pershing, envoyé spécial adjoint du président américain pour le climat.
Il a évoqué l’Amazonie, l’Indonésie et le Bassin du Congo, reconnu comme le deuxième poumon écologique de la planète avec ses 220 millions d’hectares de forêts, dont 57% se trouvent en République démocratique du Congo et 10% au Congo voisin.
"Ici dans le Bassin du Congo, il faut s’assurer qu’on ne va pas dans la déforestation massive. Parce qu’ici, la forêt représente un trésor", a souligné M. Pershing.
Dans un communiqué, l’ambassade américaine a déploré la déforestation en Amazonie. "Il est impératif pour l’avenir de notre planète que nous ne permettions pas que la même chose se produise au Congo", a-t-elle dit.
En effet, a poursuivi l'ambassade, "le Bassin du Congo capture l’équivalent de trois années des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 15 années des émissions des Etats-Unis d’Amérique".
A Brazzaville, l’envoyé spécial américain a rencontré le président congolais Denis Sassou Nguesso qui a évoqué avec lui le Fonds bleu, un mécanisme qu’il a initié depuis cinq ans pour financer les projets de développement dans le Bassin du Congo.
Avant Brazzaville, M. Pershing s’était rendu en Afrique du Sud et en Namibie. Il a rejoint Kinshasa lundi en fin de journée. Dakar devrait constituer la dernière étape de sa tournée africaine.
AFP avec ACTUALITE.CD