RDC : le ministre Olivier Mwenze a fait un état des lieux des centrales d'Inga 1 et 2

Le ministre des ressources hydrauliques et de l'électricité et la délégation de la SNEL. Photo actualite.cd
Le ministre des ressources hydrauliques et de l'électricité et la délégation de la SNEL. Photo actualite.cd

Le ministre des ressources hydrauliques et de l'électricité, Olivier Mwenze Mukaleng, a visité, ce samedi 2 octobre, les centrales hydroélectriques d'Inga 1 et 2 (Kongo Central). Il était accompagné du vice-ministre du plan, Crispin Mbadu et du directeur général de la société nationale d'électricité (SNEL), Jean Bosco Kayombo Kayan.

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De la centrale d'Inga 1 à la centrale Inga 2 en passant par le poste de dispersion d'Inga (PDI) et la station de conversion d'Inga (SCI), Olivier Mwenze et sa délégation ont suivi des explications notamment du directeur de la production ouest, Henry Makap et des différents responsables des centrales, de la DPI et de la SCI. On lui a brossé l'historique, l'état actuel des machines, les problèmes et les projets à venir du site d'Inga.

" Aujourd'hui, c'est le retour à la source où tout commence ici en RDC. C'était important de savoir où se trouve la source énergétique de la RDC. Nous sommes essentiellement venus voir l'état des machines d'Inga 1 et Inga 2. Nous avons également parlé de la réhabilitation de certaines machines et des projets d'avenir. Nous avons pris les informations à la source concernant ces deux centrales. Je demande à la population d'être patient, il y a plusieurs projets en tout, avec la SNEL nous discutons de la remise à niveau du réseau de distribution de Kinshasa. Ce sont des projets dans le domaine des infrastructures, ils prennent un peu du temps, nous savons que nous devons relever le défis. J'ai le soutien du gouvernement pour ça ", a déclaré le ministre des ressources hydrauliques et de l' électricité, Olivier Mwenze.

Le site d'Inga regorge plus de 1770 MW dont 351 MW pour Inga 1 avec ses 6 machines de 58,5 MW et plus de 1400 MW pour Inga 2 qui possède 8 machines de 175,5 MW. Pour l'heure, seuls 4 groupes sur les 6 d'Inga 1 fonctionnent et 6 sur 8 d'Inga 2 sont en marche. Les machines à l'arrêt subissent la réhabilitation et l'entretien.

" Il y a énormément de choses à faire. Il faut remettre le secteur dans la bonne gouvernance. On a libéralisé le secteur, normalement, il faut maintenant donner les moyens de la politique à ce secteur en ayant un cadre légal correct de façon à ce que les privés viennent investir mais nous devons aussi protéger notre outil qui est la SNEL. En gros, c'est la bonne gouvernance, réhabilitation et projets d'avenir ", a ajouté M. Mwenze.

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À la DPI, qui sert de liaison de l'énergie produite par les deux centrales du site, le travail de modernisation du bâtiment et de mutation vers les nouvelles technologies ont pris fin. Le ministre a été briefé sur les nouvelles modalités de  gestion du réseau et des pannes à travers les ordinateurs. Il en est autant dans les deux centrales où l'option informatique a été rajoutée à celle de la mécanique, devenue archaïque. À la station de conversion d'Inga où le courant alternative est transformé en continue envie de son transport vers Kolwezi via Nselo (Kongo Central), Kwilu, Kananga (Kasaï Central) et Kamina (Haut-Lomami), la délégation gouvernementale s'est imprégnée du mode de transport pour 1700 Km de deux lignes de 560 MW chacune soit 1120 MW pour alimenter en grande partie les miniers du Katanga.

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Le directeur général de la SNEL a souligné l'importance d'accélérer le projet grand Inga qui consiste à l'implantation de 6 autres centrales dans le même site, ce qui ramènera la capacité de production à hauteur de plus de 46 000 MW. Avec ça, la RDC deviendra le pôle énergétique africain voire mondiale.

Fonseca MANSIANGA, depuis Inga