La communauté centrafricaine de Kinshasa a organisé une rencontre de football loisir pour commémorer le 61ème anniversaire de l’indépendance du pays célébré chaque le 13 août. Le match s’est déroulé au terrain de l’école de football «Ultras» dans la commune de la Gombe.
Une vingtaine de membres de cette communauté a pris part à cette activité et a profité de cette opportunité pour lancer un message aux autorités de leur pays de se pencher sérieusement pour la réouverture de l’ambassade à Kinshasa. Cette dernière n’a plus d’activités depuis près de deux ans et demi et cela ne rend pas la tâche facile aux ressortissants en cas des soucis administratifs alors que c’est effectivement l’une des missions assignées à une représentation diplomatique.
«Le seul message que nous avons à passer, c’est celui de la paix. Notre pays a été souvent victime des événements politico-militaires que nous connaissons. Aujourd’hui, il est temps que nous puissions taire les armes afin de nous unir pour travailler la main dans la main dans l’intérêt commun de toute la population centrafricaine. Nous voulons également soulever un aspect concernant notre ambassade ici à Kinshasa. Cela fait près de deux ans et demi que notre représentation diplomatique ne fonctionne plus et que cela n’est pas honorant. Nous avons des autorités légitimes dans notre pays et qu’il n’est pas commode depuis tout ce temps qu’il n’y ait aucune activité dans ce sens de la part de ces dernières pour que nous trouvions une solution définitive à ce problème. Au regard des relations fraternelles que nous avons avec la République Démocratique du Congo (RDC), nous devons avoir une représentation diplomatique à Kinshasa», a déclaré Augustin Wayawo, le président de cette communauté.
Depuis plusieurs années, il existe une grande communauté centrafricaine basée dans la capitale congolaise et qui se retrouve de temps en temps pour plusieurs activités notamment culturelles et sportives en collaboration avec quelques congolais dans le cadre des fraternelles qui lient les deux peuples.
Michel TOBO