La RDC et le Rwanda se préparent à l’entrée en vigueur de la ZLECAF: la Ministre rwandaise du commerce parle d’un moment historique pour les deux pays

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Soraya Hakuziyaremye, Ministre rwandaise du commerce et de l’industrie, a été reçue par Félix Tshisekedi. Il a été particulièrement question de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). 

« Le président de la République nous a fait l’honneur de nous recevoir pour que nous puissions parler des projets en commun de développement économique de nos deux pays, mais surtout insister sur les relations commerciales qui doivent encore se développer davantage entre les deux pays »

Et d’ajouter:

« Il était question d’insister sur la relation commerciale entre nos deux pays, préparer nos deux pays surtout pour préparer les économies de nos deux pays surtout pour la ZLECAF ».

La priorité est de préparer les deux pays. 

« Comment pouvons travailler ensemble pour rendre nos entreprises plus compétitives, mais aussi échanger sur de bonnes pratiques industrielles et sur les services. Je pense que c’est un moment historique. Le Rwanda et la RDC discutent et travaillent main dans la main pour le développement de nos pays respectifs, mais également nous entendre sur comment faire partie de cette ZLECAF et faire en bénéficier nos populations », a t-elle précisé.

Les ministres congolais Jean-Lucien Bussa et Acacia Bandubola ont également participé à la réunion.

Selon la Banque mondiale, la ZLECAf pourrait apporter à l’Afrique 450 milliards de dollars de revenus supplémentaires soit une hausse de 7%.La libéralisation des tarifs douaniers, de même que la réduction des barrières non tarifaires comme les quotas et les règles d'origine, permettrait d'augmenter les revenus d’environ 153 milliards de dollars. 

Selon les données de la CNUCED pour la période 2015-2017, la part du commerce intracontinental ne représente actuellement que 15 % en Afrique, contre environ 47 % en Amérique, 61 % en Asie et 67 % en Europe, mais la ZLECAf pourrait tout changer. Si l’accord de libre-échange est pleinement mis en œuvre, le produit intérieur brut de la plupart des pays africains pourrait augmenter de 1 à 3 % une fois tous les droits de douane supprimés, selon les estimations de l’agence onusienne basée à Genève.