RDC: le Président du Bureau d'âge promet d'examiner les pétitions en toute transparence, justice et amour

Christophe Mboso, Président du Bureau d'âge de l'Assemblée nationale, promet d'examiner les pétitions contre le Bureau Mabunda avec amour, Justice,  transparence et dans le respect des procédures.

"Aux noms de mes deux collègues, nous vous remercions pour la confiance que vous avez témoignée en ma modeste personne. C'est avec amour, avec Justice, avec transparence que nous allons nous efforcer à assumer les responsabilités que les circonstances concèdent. C'est avec le concours de tout le monde que nous pouvons réussir cette mission.", a-t-il déclaré dans son premier mot après leur installation.

Le doyen d'âge appelle ses collègues députés à préserver la paix tout en travaillant dans le respect mutuel.

"Nous exhortons tous les collègues à préserver la paix , la concorde, la dignité entre nous. Nous sommes les élus du peuple. Nous devons nous respecter mutuellement.", a-t-il poursuivi.

Christophe Mboso a également demandé aux pétitionnaires et à ceux qui soutiennent les membres du Bureau incriminé à laisser les députés ciblés par les pétitions leur droit de défense.

"Nous venons d'entrer dans une procédure disciplinaire édictée par des pétitions.  Quand les collègues viendront se défendre devant la plénière nous devons être disponible à nous écouter pour qu'ils assument en toute quiétude, toute sérénité et tout respect leur défense (....) Pour que nous prenions en toute responsabilité notre décision qui interviendra après le débat autour de ces différentes pétitions.", a-t-il conclu.

Le Bureau d'âges a aussi demandé au gouvernement de sécuriser l'enceinte du Palais du peuple.

Pour contexte, alors qu’il avait appelé les députés au Palais du peuple pour une plénière censé installé le bureau d’âge, Jean Nguvulu, a été suspendu par Yollande Ebongo Bosongo, Ministre de la fonction publique. 

La tension est toujours aussi vive au Palais du peuple. Très remonté, Jean-Marc Kabund a été également aperçu aux côtés d’autres députés pro-pétitionnaires. Ils sont décidés.

La Police a renforcé son dispositif à l’intérieur même du Palais du peuple. La tension est telle que le commissaire général et le commissaire provincial de la police ont fait le déplacement du Palais du peuple où une véritable guerre de tranchées s’y était déroulée entre pro et anti-pétionnaires. Des blessés sont signalés. Aux alentours du Palais du peuple, des militants se regroupent et des motards font la ronde.