Débuté le 10 novembre, le Festival International de cinéma de Kinshasa (FICKIN) touche à sa fin. Sur le site de l'académie des Beaux-Arts, environ 500 festivaliers ont été comptabilisés. Actualité.cd est allé à leur rencontre pour recueillir leurs sentiments par rapport à ce rendez-vous des amoureux du 7ième art.
"C'est la première fois que je prend part à cette activité. Un ami m'en a parlé et j'ai trouvé que c'était intéressant. Jusque-là, je ne suis pas encore déçue par les films proposés " explique Divine Kankonde, étudiante à l'Institut supérieur pédagogique (ISP/Gombe).
Tout comme Divine, Lael Zibula participe pour la première fois au Fickin. Elle promet de revenir aux prochaines éditions. «J’ai appris qu’il y avait projection de films via mon oncle. Il est cinéaste, et travaille souvent avec Bimpa Production. A chaque édition, il nous invite. Cette fois, je me suis décidée de venir» explique la jeune fille qui vient de décrocher son diplôme d’Etat. Et d’ajouter « J’aime bien l’ambiance et toutes les explications des acteurs sur leurs réalisations. S’ils ouvrent une possibilité d’abonnement pour les prochaines éditions, je vais souscrire pour ne rien rater. Peut-être que je finirais par être actrice moi aussi » confie Lael Zibula, sourire aux lèvres.
Bondy Kabasele, est étudiant en communication visuelle à l’Académie des Beaux-arts. Il a pris part à la 5ième et à la 6ième édition. Pour lui, c’est surtout un autre cadre pratique d’apprentissage. « A chaque édition, je découvre une nouvelle façon de communiquer. Les cinéastes, les photographes, les scénaristes, (…) tous évoluent dans le secteur de l’art. Mais chacun essaye d’y apporter une touche particulière. C’est ce que j’apprécie dans ce festival.»
Au-delà de l’apprentissage, Candide Kelani, qui travaille dans la réalisation souligne quelques failles constatées sur le festival.«Je ne viens pas uniquement pour repérer le travail bien fait. Je découvre en même temps les failles et cela me permet d’améliorer mon travail et développer l’imaginaire » fait-elle savoir.
Parmi les visiteurs, il y a également ceux qui viennent de l’étranger. C’est le cas de Lisa Veront et ses deux amis. « Quand je suis arrivée à Kinshasa pour un vernissage, j’ai appris qu’il allait y avoir un festival au sein de cet Institut. Je viens de France, et sachant qu’en ce moment même, il y a une autre exposition sur Kinshasa dans un musée à Paris, c’est pour nous un grand plaisir de prendre part à cette activité qui fait la promotion de la culture congolaise.»
Pour cette édition, des films, des colloques et des ateliers de formation ont lieu dans les salles de promotion de l’Académie des Beaux-arts. Le festival a également prévu le vote d’un comité et la signature d’une charte pour l’association des cinéastes du Congo.
Prisca Lokale