Entérinement de Ronsard Malonda: les députés de l’opposition dénoncent « la forfaiture » et désavouent Mabunda et son bureau 

ACTUALITE.CD

Les députés de l’opposition notent que l’entérinement de Ronsard Malonda par la plénière de l’Assemblée nationale s’est fait dans la confusion après l’épuisement de l’ordre du jour préalablement établi. 

Dans une déclaration faite ce vendredi, ils font remarquer que cet entérinement devrait être fait de manière collective. Ils expliquent qu'après leur investiture par le Chef de l’Etat et à l’issue d’une séance augurale présidée par le secrétaire exécutif national que les membres de la CENI désignent leur bureau dont leur président issu de la société civile.

L’assemblée nationale n’a donc pas compétence pour entériner la désignation d’un président de manière isolée, notent-ils.

Les députés de l’opposition remarquent que la présidente de l’Assemblée nationale a refusé de programmer son examen encore moins diligenter l'audit exigé par loi. 

Par cet acte qui s’ajoute à ceux cité précédemment l’honorable Jeanine Mabunda a jeté le discrédit et l’opprobre sur l’Assemblée nationale, disent-il.

« Les députés nationaux de l’opposition attirent l’attention de l’opinion sur le fait que cet entérinement frauduleux du président de la CENI prépare les bases de la fraude électorale, seul moyen par lequel le FCC entend garder et poursuive sa main mise sur les institutions du pays afin de maintenir le peuple dans l’état d’esclavage. Les députés de l’opposition dénoncent cette forfaiture et désavouent la présidente de l’Assemblée nationale et son bureau pour leurs actes de forfaiture répétés qui remettent en cause leur esprit républicain et leur sens de civisme. Ils s’engagent à) prendre toutes les initiatives requises à cet effet », disent-ils.

Un peu plus tôt, les députés de Cap pour le Changement (CACH) s'étaient également opposés au choix de Ronsard Malonda comme éventuel successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Ils recommandent au président de la République de ne pas procéder à son investiture parce que, disent-ils, sa "désignation n'a pas obtenu le consensus de membres de sa composante ».