Mwilanya: « ceux qui pensent avoir le monopole de la violence doivent savoir qu'on sait toujours comment ça commence, mais jamais comment cela se termine »

Une résidence hôtelière attaquée à Kinshasa lors des manifestations de ce mercredi

Le coordonateur du Front Commun pour le Congo, Néhémie Mwilanya, a pris la parole ce mercredi dans l'après-midi, au sujet des manifestations aux alentours du Palais du peuple, siège du parlement, contre les propositions de loi des députés du Front Commun pour le Congo (FCC) sur la réforme judiciaire.

"Ils sont combien ceux qui sont descendus dans la rue? Il faut dire qu'il s'agit de l'UDPS et de LAMUKA, et Kinshasa compte combien d'habitants", s'est interrogé Néhémie Mwilanya.

Numéro deux de la plateforme dirigée par l'ancien président de la République Joseph Kabila, Néhémie Mwilanya fustige le fait que, "les députés ont été empêchés d'exercer leur mission de légiférer", et désapprouve, dit-il, les violences.

"(...)Ceux qui pensent avoir le monopole du désordre et de la violence, il faut qu'ils sachent, qu'on sait toujours comment ça commence, mais jamais comment ça se termine...", Alerte Néhémie Mwilanya, coordonateur du FCC.

Les militants de l'UDPS principalement, ont manifesté ce mercredi à Kinshasa et à Lubumbashi contre les trois propositions de lois initiées notamment, par Aubin Minaku, ancien président de l'Assemblée nationale. Les réformes proposées, donneraient plus de pouvoir au ministre ayant la justice dans ses attributions, ce qui entamerait, l'indépendance de la justice, dénonce l'UDPS, la société civile et l'opposition.

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