Covid-19 : la spéculation du prix de farine de maïs à Lubumbashi ne se justifie pas car la frontière n’est pas fermée, dit le député Coco Mulongo

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Au lendemain de la prise d’une série des mesures par le Président de la République pour limiter la propagation du Coronavirus, il s'est observé à Lubumbashi une hausse du prix de farine de maïs, dont le sac est passé de 35 000 FC à 80 000 FC. Pour le député Coco-Jacques Mulongo, cette situation ne se justifie pas car la frontière avec la Zambie, qui fournit cette denrée n’est pas fermée.

« Ça c'est dommage. Je pense même qu'il faut arrêter la vente de la farine en ce moment et voir comment discuter avec les commerçants. D'autant plus que les frontières sont ouvertes, il n’y a aucun camion qui a été interdit d'entrer à la frontière de Kasumbalesa et des différentes autres frontières. Donc, je pense que cette spéculation est de mauvais goût et sert juste à créer la confusion dans les têtes des consommateurs. Si on ne suspend pas la vente, le prix va rester le même parce que la population est en train déjà d'acheter. Il n'y a aucune raison pour que le maïs galope alors qu'il n'y a aucun changement au niveau des taxes des importations. Il faut le gouvernement tape la main sur la table et demande de maintenir l'ancien prix. », a dit à ACTUALITE.CD, l’élu de Lubumbashi.

Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula a réagi le même jeudi face à la spéculation du prix. « Nous lançons une mise en garde des spéculateurs des prix sur le marché. Il n'y a pas de rupture de chaînes d'approvisionnement des denrées alimentaires en général et en particulier de la farine de maïs. Nos frontières sont ouvertes et la population devrait se calmer et ne pas faire des achats de panique à des prix exagérés », a-t-il souligné.

Dans un communiqué publié ce jeudi 19 mars, la ministre de l'économie Acacia Bandubola met en garde ceux les opérateurs économiques qui haussent les prix des biens pendant ce moment de pandémie.

Berith Yakitenge