Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, sera ce lundi 16 décembre à l’Assemblée provinciale de Kinshasa pour répondre aux préoccupations soulevées par les élus provinciaux en rapport avec l’édit budgétaire évalué à 911 milliards de francs congolais pour l’exercice 2020.
Parmi les préoccupations figurent notamment les routes à réhabiliter. Alors que le projet d’édit parle de la réhabilitation des routes, les députés ont voulu connaître les axes retenus pour cette fin. Un député voulait aussi avoir le chronogramme de l'opération Kin Bopeto. C’est le mercredi 11 décembre dernier que l’autorité provinciale avait présenté ce projet devant les députés. Dans sa présentation, le chef de l’exécutif provincial avait expliqué que ce projet de budget présente globalement un emplacement de l’ordre de 63,5 % par rapport au budget voté pour l’année 2019.
« Les recettes de la taxe conventionnelle sur la reconstruction, signée avec la Fédération des Entreprises du Congo, sont de l'ordre de 121 492 800 CDF. Des études menées ont conclu que le potentiel fiscal de Kinshasa est encore inexploité. Le projet de budget que j’ai l’honneur de soumettre à votre attention présente globalement un emplacement de l’ordre de 63, 5 % par rapport au budget voté pour l’année 2019. Les prévisions réalisées à cet effet passent de 104 884 716 FC, en 2019, à 244 614 137 795 soit un taux d’accroissement de 133 % », avait déclaré Gentiny Ngobila.
En novembre 2018, André Kimbuta Yango, alors gouverneur de la ville de Kinshasa, avait présenté à l’Assemblée provinciale le projet budgétaire pour l’exercice 2019 en équilibre, en recettes et en dépenses, évalué à 487 098 612 847 FC dont 453 541 959077 FC pour le budget général et 33 556 653 770 FC pour les budgets annexes, 272,6 millions USD au taux de parité 1790 FC pour 1 dollar américain.
Une bonne part du budget devrait être allouée au programme d’assainissement de la ville, dénommé « Kinshasa Bopeto ». A travers ce programme d’assainissement, le gouverneur de Kinshasa a indiqué, samedi dernier, que l’objectif n’est pas seulement de rendre la ville propre, mais aussi de transformer les déchets récoltés notamment en engrais.
Ivan Kasongo