Félix Tshisekedi a déclaré, ce lundi 12 novembre, qu’il se retire de l’accord signé avec les six autres leaders de l’opposition, le dimanche 11 novembre, à Genève.
« Je suis allé à Genève avec la bénédiction de la base. L’acte de Genève n’a pas été compris. J’assume. Je retire ma signature de cet accord que nous avons signé à Genève », a dit le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) dans une interview à Top Congo FM.
« Un parti politique, c’est d’abord sa base. On ne peut se dire leader sans l’adhésion de la base de l’UDPS. Je ne peux aller à l’encontre de la base, ce serait signer la mort de ma carrière politique (…) », a-t-il ajouté.
Devant une centaine de militants au siège du parti, Jean-Marc Kabund, le secrétaire général de l'UDPS, avait demandé le retrait de Félix Tshisekedi de cette coalition.
« Il a pris une décision politique à Genève. Cela n’a pas rencontré l’assentiment du parti. C’est normal en politique que cela arrive. Même à l’époque d’Etienne Tshisekedi, cela est arrivé à plusieurs reprises. Le président Tshisekedi n’avait pas honte de revenir sur ses décisions pour rencontrer l’assentiment de la base », a-t-il soutenu.
Félix Tshisekedi avait, dimanche, apporté son soutien à Martin Madidi Fayulu (62 ans) qui a été désigné, dimanche 11 novembre, candidat commun de l’opposition pour la présidentielle du 23 décembre 2018. Celui qui était annoncé comme le grand favori à la candidature commune promet de convaincre les militants de l’UDPS.
« Je vais les convaincre. Ils doivent être d’accord. Il n’y a rien à faire. Nous voulons le changement et le changement passe par le soutien à la candidature de Martin Fayulu. S’ils veulent la continuité de la Kabilie, ils feront d’autres choix. Moi, je vote pour le changement et le changement aujourd’hui s’appelle Martin Fayulu », avait-il dit au cours de la conférence de presse organisée à Genève.
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