RDC : retrouver sa place dans le concert des nations, un enjeu clé de sa candidature au Conseil de sécurité

Conseil de sécurité de l'ONU
Conseil de sécurité de l'ONU

Le président congolais Félix Tshisekedi clôture samedi à Kinshasa la campagne officielle pour la candidature de la République démocratique du Congo (RDC) à un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies pour l’exercice 2026-2027.

L’un des enjeux majeurs de cette candidature est de permettre à la RDC de retrouver sa place dans le concert des nations, après plus de trois décennies d’absence au sein de cette instance. La RDC, qui avait déjà siégé au Conseil en 1982-1983 et en avait assuré la présidence pendant la guerre du Golfe entre août 1990 et février 1991, entend aujourd’hui jouer un rôle actif dans la revitalisation de la Charte des Nations Unies et la promotion du multilatéralisme.

Soutenue par l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la candidature congolaise vise également à renforcer la diplomatie nationale et à porter une voix africaine dans les débats et décisions du Conseil.

La prochaine élection des membres non permanents est prévue en juin 2025.

Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2024, le chef de l’État congolais avait déclaré : « Mon pays sollicite donc le soutien de tous les États membres en vue de son élection. En ces temps où le multilatéralisme est mis à l’épreuve, la RDC réaffirme son engagement indéfectible envers la communauté internationale, prête à assumer avec honneur et responsabilité la mission de forger un avenir où la coopération et la paix prévalent sur le conflit et la division. »

La campagne officielle avait été lancée en décembre 2024 à Kinshasa par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, lors d’un événement à l’hôtel Pullman.