20ème sessions UNFF: le projet de Era Congo a été présenté à New-York comme modèle de référence dans la capitalisation de la vente de crédit carbone

Photo d'illustration
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Lors d’un side event organisé sur le thème : “ les forêts et tourbières du Congo: solution naturelle et réponse au changement climatique” mercredi 07 Mai par la ministre d’État, ministre de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaiba, le projet REDD+ Maï-Ndombe piloté par la société Era Congo, filiale de la société américaine WWC, spécialisée dans la vente de crédit carbone, a été présenté aux différents participants comme un modèle de référence dans la capitalisation de crédit carbone. 

Effet, Era Congo applique en République démocratique du Congo un système de conservation de forêts basé sur l'implication des communautés autochtones et locales pour le développement socio-économiques durable. 

« Nous travaillons avec les communautés locales et on arrive à obtenir de bons résultats. De notre part, on attend la protection des forêts et de la biodiversité. Tandis que les communautés attendent le développement et une évolution positive de leurs conditions de vie. C’est ce que nous avons démontré ici », a expliqué Jean-Robert Bwagoy, administrateur gérant de ERA Congo.

La société ERA-Congo exerce ses activités dans sa concession forestière qui est son aire de projet de 300.000 hectares située le long de la rive ouest du lac Maï-Ndombe. Le plan de partage de bénéfices tirés de la vente des crédits carbone prévoit que les communautés locales puissent obtenir 25% de la valeur de la vente de crédits carbone, ensuite les bénéfices sont partagés 50%, 50% entre la société ERA-Congo et le gouvernement congolais.

ERA a construit 28 bâtiments scolaires, 5 cliniques et à refectionner deux hôpitaux secondaires qui existent déjà. Actuellement,12 bâtiments scolaires sont déjà construits et 6 autres bâtiments attendent l'inauguration. Une première clinique mobile est déjà opérationnelle en offrant des soins gratuits aux populations locales et autochtones.

La ministre Eve Bazaïba a souligné , de son côté, l’importance de la paix et de la sécurité pour préserver le potentiel environnemental de la République démocratique du Congo (RDC), au bénéfice des communautés locales et de l’humanité.

“La RDC représente un apport significatif en termes de ressources environnementales, notamment forestières, dans la régulation du climat mondial. Nous mesurons notre responsabilité pour sauver l’humanité et nous nous engageons dans divers programmes initiés par le président Félix-Antoine Tshisekedi. Cependant, la guerre menace notre faune et notre flore. Les animaux dans les parcs sont tués, et les aires protégées sont envahies et spoliées », a déclaré Mme Ève Bazaiba. 

Ce side évent s’inscrit dans le cadre de la en marge de la 20ème session du Forum des Nations Unies sur les forêts (UNFF).