RDC : le gouvernement enjoint aux procureurs généraux et auditeurs militaires supérieurs d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs des nuisances sonores

Une terrasse en pleine ville de Kinshasa
Une terrasse en pleine ville de Kinshasa

Le ministre d'État chargé de la justice et garde des sceaux a intimé l'ordre aux procureurs généraux et auditeurs militaires supérieurs d'ouvrir des poursuites judiciaires contre les auteurs des naissances et pollutions sonores à Kinshasa et à travers toute la République.

Dans son communiqué du 7 mai, Constant Mutamba dénonce «des actes attentatoires à la tranquilité publique», qui le décret n°14/012 du 08 mai 2014 relatif à la réglementation de la production sonore en République démocratique du Congo.

Appelant le commissaire général adjoint chargé de la police ainsi que les commissaires provinciaux de la police et leurs officiers à faire exécuter cette décision, le garde des sceaux a, à travers le numéro (+243 830085196) appelé les Congolais à dénoncer ces dérives.

À Kinshasa, par exemple, les bars, terrasses et boîtes de nuit pullulent sur toutes les avenues. La musique jouée à tue-tête jusqu'aux heures tardives, dérange la quiétude des foyers voisins de ces endroits de show, les privant d'un sommeil paisible. Dans certaines communes de la capitale, à l'instar de la très fameuse Bandalungwa, des parents s'inquiètent du fait que leurs enfants étudiants ne révisent pas  aisément à cause des bruits dans ces lieux d'ambiance.

Lors d'une parade mixte FARDC - PNC au Stade des Martyrs de la Pentecôte en mai de l'année dernière, le général Blaise Kilimbalimba, alors commissaire provincial de la Police nationale congolaise de Kinshasa a adressé une nouvelle mise en garde contre la nuisance sonore, faisant savoir que dans les bruits, on ne sait rien faire, les bruits cassent les nerfs, les bruits détruisent.

Samyr LUKOMBO