Le député Gratien de Saint-Nicolas Iracan s’est dit, ce samedi 12 avril, prêt à faire partie du prochain Gouvernement d’union nationale si son expertise est sollicitée. L’élu de Bunia ville dit que le moment que traverse la RDC est cruciale, il faut que tout le monde se mobilise.
« on ne peut commander que si on est à un poste de commandement. On peut beau parler mais, si on a pas la signature, on a pas le moyen concret d’action. La population que je sers et représente au Parlement souffre terriblement. Il est plus que temps de prendre la mesure de la crise et de faire un dépassement de soi pour tenter de soulager, tant soit peu, la misère de notre peuple. Si à ce niveau de crise, le Chef de l’État estime que mon expertise peut être réquisitionnée pour que j’apporte ma pierre à l'édifice, pourquoi m’opposerai-je?», s’interroge-t-il devant la presse.
Pour lui, il faut tout faire pour sauver le pays et son peuple de ces crises multiformes dont ils font face.
« Le plus essentiel, c’est le pays. Nous devons tout faire pour sauvegarder l’intégrité territoriale. Nos petites personnes ne représentent rien par rapport à ce gigantesque pays que Dieu nous a donné. Nous devons intérioriser une chose, le pays fait face à une menace existentielle. Sauvons-le d’abord et chacun à son niveau et tout le reste, on verra plus tard. Si on a plus ce pays, où allons-nous encore faire la politique. Nous autres, nous n’avons que ce pays. Nous avons l’obligation patriotique de tout faire pout le défendre », explique-t-il.
Ce député ne voit pas d’inconvient de faire partie du Gouvernement en tant qu’opposant et y demeure entant que tel.
« Même s’il arrivait que je sois au Gouvernement, j’y serai toujours comme membre de l’opposition et ce dans une situation exceptionnelle. Ce n’est pas nouveau. Par le passé, on a eu des cas similaires, Jean-Lucien Bussa, José Makila… et même certains membres de la société civile tels Magguy Kiala, Irène Esambo. Presque tous les processus de désamorcer des crises dans ce pays ont fini par la mise en place des Gouvernements de circonstance qui regorgent les personnalités de toute tendance confondue », explique-t-il avant de poursuivre:
« Le problème est qu’on arrive pas à intérioser le fait qu’on peut faire une opposition constructive et républicaine. Nous avons inauguré l’heure de la vraie opposition, celle qui travaille pour le bien du pays et du peupe », rencherit-il.
Il promet un travail sans relache pour relever le défis et les enjeux de sa tâche.
« partout où je suis, je travaille toujours avec abnégation en donnant le meilleur de moi-même. C’est comme ça même que la population de Bunia notamment qui m’a envoyé à l'Assemblée nationale m’a renouvelé sa confiance avec plus de voix qu’en 2019», déclare-t-il.