La situation sécuritaire dans l'Est de la RDC à l'ordre du jour des matières à aborder à la Conférence de Munich sur la sécurité 2025

Les rebelles du M23 à Goma
Les rebelles du M23 à Goma

Les travaux de la Conférence de Munich sur la Sécurité (MSC) s'ouvrent ce vendredi 14 février 2025 en Allemagne et réuniront les dirigeants mondiaux, des décideurs politiques et des experts pour débattre des questions de sécurité urgentes au moment où les tensions mondiales continuent de s’intensifier.

La conférence qui va s'étendre jusqu'au 16 février 2025 se concentrera sur des sujets tels que la guerre en cours à l’Ukraine, la crise à Gaza et la dynamique changeante des alliances internationales. Dans un contexte de conflits dans de nombreuses régions et d’incertitude géopolitique croissante, la MSC 2025 devrait servir de plateforme essentielle pour un dialogue et une coopération de haut niveau.

Au-delà du Moyen-Orient et de l'Ukraine, ces assises vont se pencher aussi sur la situation sécuritaire en RDC marquée par l'agression rwandaise via la rébellion du M23.

"Au-delà du Moyen-Orient et de la guerre russe contre l’Ukraine, d’autres sujets cruciaux seront abordés, notamment l’avenir de l’OTAN, les dépenses de défense mondiale et les défis liés à la cybersécurité. La conférence abordera également les tensions croissantes dans la région indopacifique et la réponse internationale aux conflits en cours au Soudan et en République démocratique du Congo", dit le communiqué des organisateurs. 

Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi est arrivé jeudi à Munich pour prendre part à ces assises. La délégation congolaise compte faire entendre la voix de la RDC à la suite de la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire depuis l'occupation de la ville de Goma par la rébellion du M23 soutenue par Kigali.

Le MSC demeure une plateforme incontournable pour débattre des relations transatlantiques, des conflits géopolitiques et des menaces sécuritaires émergentes. La conférence de cette année se déroule dans un contexte de tensions accrues dans plusieurs régions. Le vice-président des États-Unis, JD Vance, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, seront présents. Les principaux débats porteront sur les réalignements stratégiques en matière de sécurité, la coordination de l'aide humanitaire et le rôle des organisations multilatérales dans la résolution des conflits.

Clément MUAMBA