La Cour militaire de Kinshasa/Gombe s’est prononcé au degré d’appel dans l’affaire du coup d’état manqué du 19 mai 2024. Siégeant ce lundi 27 janvier 2024 en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, cette juridiction militaire a reconduit partiellement l’œuvre du premier juge, en condamnant à la peine de mort tous les 37 prévenus. Parmi eux, le sécurocrate belgo-congolais, Jean-Jacques Wondo.
La Cour militaire a condamné certains prévenus à 20 ans de servitude pénale pour détention illégale d’armes de guerre, attentat, etc., alors que pour l’infraction d’association des malfaiteurs, quasiment tous ont écopé de la peine capitale. Applicant les règles relatives aux concours des infractions, la Cour militaire a retenu la peine la plus forte, soit la peine de mort.
Seuls les intérêts civils des parties civiles ont subi des modifications. La Cour militaire a reconduit la somme allouée à l’Etat Congolais par le premier juge à titre des dommages-intérêts. Les prévenus ont aussi été condamnés à payer des dommages-intérêts de 300 000 dollars américains à Kelly Tamba, 200 000 USD à Mugangu Ephraim, 35 000 USD à Avio René, 38 000 USD à Mbayo Mangaza, 33 000 à Luyindula Yonga Ange, 33 000 USD à Mukela Mukubu, 30 000 USD à Luhungu Mata Maguy.
Les six dernières parties civiles font partie des 13 prévenus acquittés au premier degré, lesquels s’étaient constitués contre leurs co-prévenus pour obtenir des dommages-intérêts.
Clément Muamba