Législatives nationales à Masi-Manimba : aucune femme n’a été proclamée, les cinq élus appelés à l'unité pour le développement local

La page électorale de Masi-manimba se ferme définitivement avec la validation par la Cour constitutionnelle des résultats publiés par la Ceni en décembre 2024. Aucune femme n'a été proclamée, les hommes occupent les cinq sièges qui étaient à pourvoir dans la circonscription de Masi-Manimba.

Didier Mazenga Mukanzu (13. 833 voix), Jean Kamisendu Kutuka (13. 324 voix), Tryphon Kin-key Mulumba (10. 600 voix), Donald Sindani Kandambu (8. 808 voix) et Paul Luwasangu Muheta ( 7. 657 voix) sont les élus qui vont définitivement siéger à l'Assemblée nationale. Tous les sièges ont été raflés par l'Union sacrée qui confirme, encore une fois, sa majorité dominante. 

L'arrêt rendu par la Cour a enchanté plusieurs habitants de Masi-manimba. Ils ont invité les nouveaux élus à bannir les clivages et les conflits qui ont longtemps caractérisé les leaders de cette partie du Kwilu et à travailler pour le développement de ce territoire sous-développé. 

" Ils doivent prioriser l'unité parce que la division ne nous a pas payés. Ils doivent tous partager la même vision pour l'intérêt supérieur de la population de Masi-manimba. Les mésententes ne nous ont rien donné lors des mandats passés ", a déclaré Gauthier Atumbila, habitant du chef-lieu de Masi-manimba. 

D'autres, par contre, pensent aux défis à relever. Les attentes tournent autour d'un plaidoyer efficace pour la construction des infrastructures sociales de base, la desserte en eau et en électricité, la construction d'un marché, etc. 

" Nous n'avons pas de route, à part la RN qui traverse notre territoire. Nous n'avons pas d'eau potable, pas d'électricité, on n'a pas de marché, pas des bonnes écoles. Si les élus sont unis, la voix de Masi-manimba sera entendue cette fois-ci ", a déclaré Cédric Kayudi, habitant de Masi-manimba. 

Par son arrêt, la Cour constitutionnelle a confirmé les résultats publiés par la Ceni en déclarant irrecevables toutes requêtes introduites en contestation. 

Jonathan Mesa