Malgré leur présence dans les écoles, les enseignants ne dispensent pas les cours comme d’habitude, notamment à Kota-koli, cité du territoire de Mobayi-Mbongo et à Businga territoire, à 140 kilomètres de Gbadolite. Les organisations de la société civile locale qui relèvent ce constat justifient cette situation par l’impaiement, par la caritas Molegbe, des arriérées de salaire des enseignants.
" Nous craignons le sort de nos enfants qui doivent affronter les épreuves certificatives au mois de juin, à savoir ceux de la 6ème année primaire et de la 8ème éducation de base. Leurs instituteurs fréquentent le chemin de l'école mais ne donnent pas cours au motif de la démotivation de deux mois d'arriérés de leur salaire de mars et avril 2024 ", alerte Égide Kogere, responsable de la société civile forces vives de Kota-koli.
Même son de cloche à Businga.
" Partout où la Caritas/Congo assure la paie des enseignants, nous apprenons qu'elle a apuré les arriérés de salaire, mais il nous revient de regretter la méconnaissance des enseignants de Businga qui peinent à être payés pour le mois de mars et avril 2024 ", explique François Kangini de la nouvelle société civile congolaise/Businga.
L'année scolaire qui s'achève est colorée par les permanentes revendications des enseignants pris en charge par l'Asbl Caritas Molegbe et surtout en cette fin d'année où les élèves attendent de passer les épreuves certificatives dont Exetat, TENASOSP, ENAFEP.
Didier Dutimo, à Gbadolite