L'atelier axé sur les outils de surveillance et de mécanisme de protection des journalistes, organisé du 21 au 22 juin, par l'ONG Journalistes en Dangers (JED) en partenariat avec Internews s’est cloturé jeudi 22 juin.
Au cours de ces deux journées de travaux, il était question de dresser tout d'abord un état des lieux des risques que courent les professionnels de médias dans la couverture de l'information en temps de paix et de conflit. Ensuite échanger sur les stratégies à mettre en place pour améliorer les conditions de travail des journalistes et enfin examiner le rôle et moyens dont disposent les organisations de défense dans la prévention des attaques contre les journalistes.
" Lors de cet atelier, nous avons cité deux mécanismes notamment le mécanisme juridictionnel et non juridictionnel pour la protection des journalistes. Le mécanisme juridictionnel au niveau régional, nous avons la Cour africaine des droits de l'homme et de peuple. En ce qui concerne le mécanisme non juridictionnel au niveau régional, c'est la commission africaine des droits de l'homme et de peuple qui est régie par la charte africaine des droits de l'homme et peuple. Sur le plan international, nous avons la Cour internationale de justice, la cour pénale internationale, les tribunaux ad hoc, les comités des droits de l'homme, l'examen périodique universel et aussi les rapporteurs spéciaux, chaque journaliste peut utiliser ces mécanismes pour sa protection dans le cadre de son travail ", a déclaré Beaupaul Mupenda, membre de l’Institut congolais des droits de l'homme (ICDH).
Et d'ajouter :
" Comme vous le savez, la RDC, c'est un pays moniste ce qui veut dire que la RDC prône la primauté de la loi internationale sur la loi interne. Comme la RDC a adhéré et qu'une victime des violations des droits de l'homme où un journaliste qui se sent victime dans l'exercice de son travail peut saisir ces mécanismes s’il a épuisé toutes les voies des recours interne où il estime que les institutions nationale ne sont pas efficace pour prendre en charge son cas, il peut saisir ces mécanismes pour se faire rétablir par ces droits ".
A l'issue de ces échanges et débats quelques recommandations ont été formulées à savoir : la constitution d'un réseau où une mutualité des professionnels des médias (Créer un syndicat des journalistes), tenir à ce que les informations diffusées soient objectives, impartiales et ne doivent pas troubler l'ordre public ; Encourager les journalistes à approcher les ONG des droits de l'homme ; les journalistes doivent connaître le cadre légal qui l'encadrent ; les journalistes ne doivent pas travailler en dehors de la déontologie journalistique.
Au total, 20 participants issus des institutions en charge de l’application de la loi, des Organisations de défense et de protection des journalistes et des professionnels des médias ont pris part à cet atelier.
Grâce Guka