Le procès autour du décès des jeunes présentés comme membres de la brigade zulu du parti politique union nationale des sciences du Congo (UNAFEC) débute ce vendredi dans la ville de Lubumbashi. Cette ancienne des instances judiciaires intervient après plusieurs voix qui se sont levées pour réclamer justice dans cette de meurtres dont le bilan est resté controversé.
Si le gouvernement provincial, par l'entremise du conseil de sécurité, a avancé un bilan de 8 jeunes morts, le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga a annoncé 25 morts au niveau du pont jeté au quartier Naviundu. Le parti UNAFEC du feu Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, par le biais de son président national, Jean Umba Lungange parle de 21 jeunes de la brigade zulu décédés et plusieurs autres disparus dont les corps n'ont toujours pas été retrouvé.
Contexte
Le 23 mars dernier, plusieurs jeunes présentés comme membres de l'UNAFEC ont été tué, selon plusieurs sources, par des commandos au pont jeté sur la rivière Naviundu reliant deux communes, à savoir celle de Kampemba et la commune annexe. Selon la société civile, ce sont les hommes arborant la tenue militaire qui ont ouvert le feu tuant ces jeunes, d'autres sont morts, toujours selon la société civile, par noyade en voulant se sauver.
Les élus provinciaux du front commun pour le Congo (FCC) ont exigé dernièrement des explications du gouvernement provincial par l'entremise de son ministre de l'intérieur et sécurité Éric Muta Ndala qui est d'ailleurs issu du parti politique union nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC). Ce procès devrait établir les responsabilités des auteurs de cet incident.
José MUKENDI