L’Assemblée nationale débute effectivement ce vendredi 22 avril le débat général sur la réforme de la loi électorale. C’est la proposition faite par le Groupe de 13 personnalités (G13) qui est prise en compte avec ses multiples innovations. L’économie de cette proposition de loi a été présentée par Delly Sesanga qui s’est fait compléter par Jacques Djoli et Jean Jacques Mamba.
Cette loi propose plusieurs innovations en vue de garantir la transparence aux élections. C’est notamment l'interdiction de distribuer de l'argent et des biens de valeur aux électeurs pendant la campagne électorale ; l’interdiction de cumul des candidatures, de porter comme suppléants un membre de sa famille ainsi que l’abandon de la proportionnelle et l’adoption du scrutin majoritaire simple ; le remplacement du seuil électoral par une condition de recevabilité des listes au prorata des (60%) de sièges en compétition.
Le débat autour de la loi électorale a été lancé le 14 avril dernier avant d'être suspendu suite au boycott de la plénière par les députés membres du FCC qui réclament un consensus avant tout sur cette question.
Pendant cette trêve, le président de l’Assemblée nationale a mené des consultations pour arriver à mettre toutes les parties d’accord sur la méthodologie à adopter lors du débat. La conférence des présidents qui est l’organe de décision de l’Assemblée nationale a s’est réunie pour notamment tabler sur la répartition de temps de parole lors de débat.
Par ailleurs, la plénière de ce vendredi va mettre en place la commission chargée d’examiner les cas des députés absentéistes. A travers une motion incidentielle lors de la précédente plénière, le député Paulin Odiane avait demandé à la plénière d’invalider, conformément à la constitution et au règlement intérieur de la chambre basse du parlement, les députés absentéistes. La commission qui sera mise en place va examiner les cas des élus concernés avant de rendre sa décision.