Lualaba: Que retenir des travaux de la 39 ème plénière de l'IDAK à Kolwezi

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Pendant deux jours, les 120 participants venant 
des différentes composantes du secteur minier (secteur public, secteur privé industriel et artisanal) ont eu à réfléchir sur « L’avenir du secteur 
minier artisanal face à la création de 
l’Entreprise Générale du Cobalt (EGC) ». 

L’objectif principal de cette 39 ème plénière consistait à clarifier le rôle et missions de l’EGC (Entreprise Générale du Cobalt)
dans l’exploitation minière artisanale du cobalt, dégager les enjeux et défis liés à son 
fonctionnement et, mais également proposer des recommandations gagnant-gagnant aux défis relevés. C'est dans ce cadre que plusieurs orateurs ont axé leurs interventions sur le rôle que doit jouer l'EGC afin d'améliorer le secteur minier artisanal en République Démocratique du Congo.

« L’ avènement de l’EGC doit être un motif de joie pour tout acteur de l’artisanat minier car l’état congolais cherche à priori le bien être des gens qui y travaillent en améliorant leurs revenus issus de l’exploitation artisanale, les conditions de travail, garantir un paiement raisonnable aux creuseurs tout en  assurant la traçabilité des produits issus de l’artisanat minier, viabiliser le secteur artisanal,  assurer la production et la commercialisation des produits miniers » a déclaré Élysée Tshibangu, Directeur Adjoint de l'Entreprise Générale du Cobalt.

Les participants à cette 39ème plénière de l'IDAK ont démontré que
l’exploitation minière artisanale est gangrené par plusieurs défis dont notamment :
Le manque d’accès au financement par les exploitants miniers artisanaux privé;
La non-implication des exploitants miniers artisanaux dans le processus de prise de décisions concernant le secteur artisanal;
La présence et le travail des enfants sur les sites miniers artisanaux;
Le respect des droits de l'homme, de l’environnement et des conditions
L’émergence des coopératives élitistes;
Les tensions sociales et conflits de cohabitation entre les exploitants
accessibles et compatibles aux principes d’une exploitation responsable mais également l’absence des zones d’exploitation minière artisanale (ZEA) viables, 
sociales dans le secteur;
Les conditions de travail pénibles auxquels sont soumis les
prise de décisions concernant le secteur artisanal, industriels et les exploitants artisanaux sur un titre de droit minier industriel 
durable;
La difficulté d’appliquer les mécanismes de traçabilité existants ainsi que les conditions de travail pénibles auxquels sont soumis les
creuseurs artisanaux par les négociants.

L'évaluation de toutes ces recommandations sera faite l'année prochaine à la date qui sera fixée par les organisateurs.

Ben AKILI, à Kolwezi