Le parti Congolais Unis pour le Changement (CUC) de l'ancien candidat à la présidentielle de 2018, RADJABHO TEBABHO SOBORABO, s'est dit victime de plusieurs violations des droits humains depuis la dernière échéance électorale jusqu'à ce jour.
Au cours d'une conférence de presse tenue le 5 octobre, le CUC a dressé un tableau sombre de l'entrave à ses activités.
Tout a commencé avec les attaques contre les emblèmes du parti avant l'interdiction de ses activités dans toutes les chaînes de radio et télévision sur toute l'étendue de la province de l'Ituri sur l'ordre du gouverneur civil, Jean Bamanisa.
Dans un autre chapitre, le CUC dénonce aussi l'arrestation et la condamnation arbitraire de l'un de ses cadres en date du 9 septembre 2021.
"les vautours politiques voulant à tout prix étouffer la vision de changement qu'incarne le CUC, ces derniers se sont rabattus sur les disciples du Président National du Parti dont l'Honorable Hubert BERO qui, naturellement allergique aux antivaleurs comme son maître a été victime en date du 09 Septembre 2021 d'une arrestation précipitée et condamné nuitamment dans un procès hautement politique pour avoir dénoncé mette fois les immoralités ayant élus domicile dans le secteur éducatif en Ituri", a expliqué Charles Bungamuzi Kakani, le secrétaire provincial exécutif de CUC.
Quelques jours plus tard, soit le 21 du même mois, la résidence du président du parti CUC, RADJABHO TEBABHO SOBORABO, a été vandalisée et plusieurs membres de sa famille biologique ont été illégalement arrêtés.
" Les autorités sécuritaires se sont encore trempées dans une manœuvre politique et politicienne en date du 24 Septembre 2021 en allant vandaliser gratuitement la résidence du Président National de CUC cise sur l'Avenue LOGO 2, Q. BANKOKO, Commune MBUNYA en ville de BUNIA sans aucune pièce justificative et qui a abouti à une arrestation arbitraire de 4 personnes dont un gardien, une femme de ménage et deux filles mineures, toutes membres de famille du numéro 1 du Parti, puis libérées le lendemain par le même service de renseignement sans interrogatoire", a rapporté Charles Bungamuzi Kakani.
Malgré ces attaques, le CUC reste déterminé à poursuivre son objectif fondamental. Celui d'arracher démocratiquement le pouvoir à tous les nouveaux afin que les Congolais puissent réellement jouir de leurs innombrables ressources.