Le vice-président de la Fédération Internationale pour les Droits de l’Homme (FIDH), Paul Nsapu Mukulu, a, au cours d'une conférence de presse tenue ce vendredi 25 Juin, réaffirmé son engagement à occuper le poste du président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), en vue des élections de 2023.
Sur ce, il demande aux confessions religieuses de ne pas boycotter le processus de la mise en place des animateurs de la CENI.
"Je propose aux confessions religieuses de s'assumer parce que on a beaucoup parlé des réformes électorales et les confessions religieuses étaient partie prenante, mais lorsqu'il s'agissait de désigner le président de la commission électorale nationale indépendante à l'époque de la présidente Jeanine Mabunda, on a compris que la plupart, des confessions s'était lancée aussi sur cette voie et la voie pour l'axe des réformes était un peu mis de côté. Bon, n'empêche ce sont des pères spirituels à qui je demande d'analyser, est-ce que nous allons vers un boycott? Et le boycott nous donnera quoi? Alors moi je leurs dit je suis là, essayons ensemble, mettons nous ensemble, le processus avec moi sera transparent dans toutes ses péripéties", à déclaré Paul Nsapu.
Pour lui, s' il y a une bonne équipe dirigeante de la CENI, les prochaines élections pourront être bien organisées.
" Je pense que stratégiquement si on réussi à mettre une bonne équipe en place qui pourrait porter la dynamique des réformes essentielles pour le bien de cette population, je crois qu'on aurait fait un pas, et alors je pense également que par rapport à ma candidature, j'ai pris contact avec des milliers des congolais, ces personnes m'ont encouragé à postuler. Tous presque la majorité des confessions religieuses sont passées à mon bureau pour me proposer qu'ils puisse soutenir ma candidature, parce qu'au sein de leurs assemblées il y a beaucoup qui ont été formés par Paul Nsapu", a t-il ajouté.
Les principales confessions religieuses notamment l'Eglise catholique, des organisations de la société civile qui militent pour des réformes électorales, ainsi que plusieurs acteurs politiques, estiment que la loi sur la CENI n’apporte pas de changement souhaité. L’ECC a même parlé d’un « coup d’Etat contre la République ». Toutes ces voix discordantes insistent sur la dépolitisation de la CENI.
Ivan Kasongo