Une plénière est convoquée ce mercredi 2 juin à l’Assemblée nationale pour débattre sur l'opportunité d'interpeller un membre du gouvernement. Il s'agit du ministre de la recherche scientifique et de l' innovation technologique, José Mpanda. C'est le député Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa qui a initié ce moyen de contrôle parlementaire, l'interpellation. Cette dernière porte sur les activités de surveillance volcanologique. Le député reproche à ce membre du gouvernement "une défaillance délibérée dans la gestion de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG), qui n’avait pas permis d’alerter sur l'éruption du 22 mai dernier.
Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, élu de Goma veut obtenir du ministre des réponses au questions suivantes :
Au terme de l'article 192 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, l'interpellation est une demande d'explication adressée au gouvernement ou à ses membres, aux gestionnaires des entreprises publiques, des établissements et des services publics les invitant à se justifier, selon le cas, sur l'exercice de leur autorité ou sur la gestion d'une entreprise publique, d'un établissement ou d'un service public.
Une fois l'interpellation déposée, le bureau de la chambre l'inscrit à l'ordre du jour de la séance plénière la plus proche. Dans une assemblée plénière à huis clos, l'initiateur est tenu d'en exposer le contenu. Si l'objet de l'interpellation est approuvé, elle est inscrite en priorité au calendrier des travaux. L'interpellé sera donc tenu de se présenter en plénière dans les 8 jours à dater de sa notification. Il vient s'expliquer sur l'objet de son interpellation. Un débat est ouvert à l'issue duquel, l'interpellateur vient clôturer le débat. L'interpellation peut, le cas échéant, donner lieu à des recommandations de l'Assemblée nationale ou à une motion de censure ou de défiance.
Berith Yakitenge