Union Africaine : Tshisekedi a promis à Al-Sissi de s’impliquer dans la résolution du conflit des eaux du Nil entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie

Félix Tshisekedi et Abdel Fattah Al-Sissi/Ph Présidence

Alors qu’il devra prendre officiellement la présidence de l’Union Africaine (U.A) ce samedi 6 février, Félix Tshisekedi a promis au Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi son engagement ainsi que son implication personnelle dans la résolution du conflit du Nil opposant les trois pays qui le partagent, à savoir : l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte. Il l’a dit lors de leur tête-à-tête ce mardi au Caire.

Devant la presse à l’issue de leur échange, Tshisekedi a déclaré avoir fait part à son homologue égyptien les entretiens qu’il a récemment eus à Kinshasa autour de cette question avec les autorités de l’Ethiopie et du Soudan.  

« Nous nous sommes engagés à continuer d’échanger surtout sur cette situation de l’eau du Nil qui met d’un côté l’Ethiopie et de l’autre l’Egypte et le Soudan. J’ai fait part au Président Al-Sissi des entretiens que j’ai eus récemment à Kinshasa avec la présidente de l’Ethiopie et le ministre des affaires étrangères du Soudan qui était accompagné du ministre de l’eau avec qui nous avons pu échanger sur la question. J’ai promis mon engagement et mon implication personnelle pour que ces pays frères n’en viennent pas à l’escalade et que nous réussissions par le dialogue et une initiative africaine à trouver des solutions africaines (...) », a dit à la presse, le chef d’Etat congolais.

La construction du Grand barrage de Renaissance par l’Ethiopie suscite des controverses entre les trois pays. L’Egypte et le Soudan estiment que leur approvisionnement en eau sera affecté. 

Félix Tshisekedi dit rester confiant quant à une issue favorable de cette situation.

« De part et d’autre, que ce soit du côté éthiopien ou soudanais, il y a cette volonté d’éviter cette crise en dialoguant, en échangeant. Tout à l’heure aussi en écoutant le Président Al-Sissi, j’ai eu la même perception, la même conviction et je suis optimiste que nous trouverons des solutions idoines qui permettront aux 3 pays de continuer leur cohabitation pacifique et leur utilisation conjointe des eaux du Nil en toute quiétude », a-t-il fait savoir.