RDC : un mort, une centaine de maisons écroulées et des champs dévastés à la suite d’une pluie diluvienne à Fizi

ACTUALITE.CD

Un jeune garçon a été tué, une centaine de maisons écroulées et des champs de paysans dévastés à la suite d’une pluie diluvienne qui s’est abattue la soirée du vendredi 15 janvier dernier dans plusieurs villages du secteur de Tanganyika, en territoire de Fizi (Sud-Kivu).

La société civile locale qui livre la nouvelle à ACTUALITE.CD précise qu’une pluie torrentielle a provoqué des graves inondations dans les villages de Mboko, chef-lieu du secteur de Tanganyika, Kabondozi, Kabumbe, Mukwezi. Elle signale que le jeune Bosco Lambert, 17 ans, est mort foudroyé dans une ferme à Kabondozi, alors que les maisons et les champs ont été détruits par des inondations. 

«La pluie a débuté aux environs de 18 heures locales (du vendredi). Elle s’est abattue toute la nuit dans le village Mboko et environs (Kabondozi, Kabumbe, Mukwezi, ndlr). Une pluie qui était accompagnée d’un vent violent et de coups de foudre. Plusieurs maisons ont été inondées, certaines leurs toitures emportées. Jusqu'à présent (samedi, ndlr) nous venons d'enregistrer au moins 300 maisons (écroulées). A Mboko, les quartiers les plus touchés sont ceux de Cité 1 et Cité 3. Ces inondations ont aussi détruit des champs dans la vallée de Kenya», rapporte à ACTUALITE.CD M. Sammy Amimu, président de la société civile de Tanganyika. 

Même la route nationale n°5 a été touchée par cette pluie, car plusieurs rivières ont débordé sur l’artère. Cette situation de catastrophe a occasionné le déplacement de plusieurs familles dans des écoles, églises voire des dispensaires estimés à l’abri des inondations.

La société civile craint une crise alimentaire après la destruction des champs de maïs, une céréale qui fait partie des aliments de base dans la région.

«Dans la vallée de Kenya environ quarante hectares de champs de maïs ont été détruits. Ça nous inquiète, car ça risque d'enfoncer les gens dans une famine énorme. Nous appelons le gouvernement à venir en aide à tous ces sinistrés car l'heure est actuellement grave pour des populations qui étaient déjà affectées par la crise liée à la deuxième vague de  Covid 19», plaide M. Sammy Amimu.

La catastrophe a également vécu à Misisi, un village du secteur voisin de Ngandja où des habitants ont vu les toitures de leurs maisons être emportées lors d’une pluie torrentielle. 

Lubunga Lavoix, à Baraka