Le Burundi estime que l’environnement politique est maintenant propice au redémarrage de la coopération avec la RDC

Les travaux de la deuxième session de la consultation ministérielle bilatérale entre la RDC et le Burundi sont clôturés. 

La gestion des questions de sécurité à la frontière commune, la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays et la gestion de la pandémie de la COVID-19 étaient au cœur des entretiens que Marie Ntumba Nzeza avec les autorités burundaises à Bujumbura.

Le gouvernement du Burundi dit constater que l’environnement politique et sécuritaire avec la RDC est propice au redémarrage effectif de la coopération et l’accroissement des échanges commerciaux « car le Burundi et la RDC se sont dotés d’institutions démocratiquement élus et sont aujourd’hui stables », a dit Albert Shingiro, ministre burundais des affaires étrangères. 

Sur le plan commercial, Albert Shingiro, a estimé qu'il faut repenser, renforcer et pérenniser les ponts terrestres, lacustres et aériens en vue de faciliter les échanges entre les deux pays et au niveau du corridor central.

Sur le plan sécuritaire, le chef de la diplomatie burundaise a expliqué que son pays reste attaché au respect des instruments juridiques régionaux en matière de paix et de sécurité, y compris l'accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région.

Concernant la gestion de la pandémie du Coronavirus, Albert Shingiro a indiqué que la solidarité bilatérale,  la coopération inclusive et l'adaptation aux réalités locales sont les meilleurs outils pour vaincre la COVID-19.

« Nous avons échangé sur les relations bilatérales entre le Burundi et la RDC, particulièrement par rapport à la stabilisation de l’Est de notre pays par rapport à la paix et la sécurité, mais aussi par rapport au développement de nos relations commerciales. Ce sont des relations excellentes et le fait que je sois venues, ces relations vont devenir meilleures parce que nous avons parlé pour faire en sorte que partout où il peut y avoir des imperfections que cela s’arrange », a pour sa part déclaré Marie Ntumba Nzeza.