818 667 candidats finalistes étaient attendus ce lundi 7 septembre sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo (RDC) pour le début de la session ordinaire de l’examen d’Etat 2019-2020. Le go a été donné par le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga, depuis la ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.
Ce lundi, c’était le premier jour de ces épreuves, qui vont durer quatre jours. A Kinshasa, quelques finalistes rencontrés à l’issue de l’examen sont revenus pour ACTUALITE.CD sur le déroulement de cette première journée.
« Nous avons commencé par le rassemblement des écoles participantes. Après la cérémonie de prière, nous avons regagné nos locaux respectifs et l'examen n'a pas tardé à venir. Tout celui qui a une connaissance générale l'a vu abordable. Il y a eu aussi des questions d'actualité liées à la pandémie de covid-19 », a confié Laula Exaucé, élève au collège Saint Joseph.
« L'examen s'est bien passé. Nous avons débuté à 08h05' et nous avons eu la visite de quelques membres du gouvernement venus assister pour voir comment se passent les examens et s’il y a respect des gestes barrières. Si j'en déduis par ce que j'ai vécu aujourd'hui, les résultats à venir semblent favorables », estime Aristote Lilonda Mata, 6è Commercial, élève au collège John Mabuidi.
Furah Mubalama, élève au sein de la même école dit aussi être confiant pour la suite des épreuves.
« Le reste des jours sera agréable tout comme aujourd'hui, parce que le premier jour a toujours été difficile mais nous l'avons trouvé passable », a-t-il déclaré.
Comme lors des épreuves de la hors-session, la session ordinaire se déroule dans le contexte de la pandémie du coronavirus. Sur ce, plusieurs élèves attestent le respect des gestes barrières dans des salles d’examen.
« On a assuré pour ce premier jour. On a bien travaillé malgré qu'au début, il y avait un peu la frousse de la première fois. Il y avait une personne par banc. Nous étions munis de nos masques et des désinfectants. Sans masque, personne ne pouvait accéder dans la salle, le respect était strict. On nous a prélevés aussi la température pour plus de sécurité. Le retard (avec lequel L’Examen d’Etat a débuté ndlr) m'importe peu car on n’a pas le choix, la maladie est partout. L'essentiel c'était de faire, comme on a commencé, je suis satisfait. Un finaliste ne peut jamais accepter une année blanche », fait savoir Nathan Omawondjo du collège John Mabuidi.
« Comme on dit en français, advienne que pourra. Je suis préparé à cet examen dès mon arrivée dans cette école, donc je n'ai pas peur, je reste serein, confiant et tout ira mieux. Les gestes barrières ont été dictés dès le premier jour avec le premier examen qui était la dissertation, le port obligatoire des cache-nez et les lavages des mains », note Ernest Bisimwa du Collège saint Joseph.
« Tout le monde a mis le cache nez et on a lavé les mains avant d'entrer. Dans notre salle, nous étions au nombre 30 élèves et on a occupé chacun un banc pour permettre la distanciation », a révélé Gemima Minzinga, élève au collège John Mabuidi.
Débutée ce lundi, la session ordinaire de l’examen d’Etat édition 2019-2020 ira jusqu’au jeudi 10 septembre prochain. L’épreuve du jour était consacrée à la culture générale et actualité. Pour ce mardi, ce sera les cours d’option tandis que pour les journées du mercredi et jeudi ce sera respectivement les cours des sciences et des langues.
Emmanuel Kuzamba et Grâce Kenye, stagiaires UNIKIN