Covid-19/Tennis: «Notre plus grand regret est simplement le fait que nous n’avons pas pu faire ce que nous avons prévu» (Georges Koshi Gimeya)

Georges Koshi, président de la FRDCT, et Thierry Ntwali, directeur de développement de l’International Tennis Federation (ITF)

Le président de la Fédération de la République Démocratique du Congo de Tennis (FRDCT), l’ingénieur Georges Koshi Gimeya, regrette la non réalisation du programme de sa première année à la tête de cette fédération. Toutes les grandes actions prévues n’ont pas été réalisées à cause bien évidemment de la pandémie du Coronavirus déclarée en République Démocratique du Congo (RDC).

A ce stade, il est impossible de faire un bilan exact au regard du caractère restreint de la situation due à cette maladie qui a paralysé l’ensemble des activités et par ricochet, celles sportives.

«Il nous sera difficile de faire un bilan de notre action pour la simple et bonne raison que nous avons été stoppé par la pandémie du Coronavirus. Nous avons été élus avec programme bien précis de 4 ans. Mais malheureusement, nous n’avons pas fait une année pleine à cause de cette maladie qui a durement frappé le monde du tennis et l’économie mondiale. Nous avons projeté, quand nous avons pris la présidence de la fédération, d’organiser un certain nombre d’activités qui n’ont pas abouti. Mais néanmoins, notre première action a été d’organisé le championnat national des jeunes, qui n’a plus été organisé depuis plus de 10 ans sur l’ensemble du pays et nous avons pris part à l’assemblée générale ordinaire de l’International Tennis Federation (ITF) à Lisbonne au Portugal. Ceci fait, la saison du tennis démarre au mois de mars et c’est à cette période que la pandémie a été déclarée officiellement au pays (le 10 mars). C’est ce qui fait que nous n’avons rien pu faire. Nous avions prévu d’organiser deux tournois futurs avec la BCDC au mois d’avril et un autre pour les jeunes au mois de mai ainsi que notre assemblée ordinaire au mois de juillet... Notre plus grand regret est simplement le fait que nous n’avons pas pu faire ce que nous avons prévu», a-t-il confié à la presse kinoise lors d’une interview.

Après son élection au mois de juillet 2019, tout avait bien commencé avec la visite du directeur de développement de l’International Tennis Federation (ITF) pour l’Afrique de l’Est et du Centre, le Rwandais Thierry Ntwali, au mois d’octobre. Il était en visite dans un premier temps, pour apporter le soutien de l’instance faîtière du tennis mondial au nouveau comité de la FRDCT et pour l’aider à mettre en place son programme de développement pour ce premier mandat.   

Michel TOBO